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CRITIQUE DVD


TO THE DEVIL A DAUGHTER




Titre : To the devil a daughter

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 09/07/2009

Cette critique a été visitée 170 fois. Aide

 

Editeur : StudioCanal
Année de sortie au cinéma : 1976
Date de sortie du DVD : 05/05/2009
Durée du film : 89 minutes


Résumé : Après avoir été excommunié de l'église, le fanatique père Michael se tourne vers le Diable. Il crée un couvent fermé dans le Sud de l'Allemagne, portant le nom ambigu de "Les Enfants du Seigneur". Mais le Seigneur dont il, est question n'est autre que le diable incarné dans le Lord Astaroth et Les Enfants innocents y sont élévés à la manière de Satan lui-même...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Production tardive de la célèbre "Hammer" alors largement sur le déclin, ce "To the devil… a daughter" nous servira une traditionnelle intrigue sataniste ici marquée par un penchant à employer les symboles à contre-emploi tout en versant dans un aspect graphique, érotique ou sanglant, certes aujourd'hui plutôt inoffensif, mais inhabituel au sein de la "Hammer".
Le script va laisser un écrivain spécialiste de l'occulte être confronté à des adorateurs du diable prêts à finaliser un rituel permettant à leur "Maître" de prendre une apparence humaine.
Dans sa séquence introductive, le métrage va nous convier à l'ex-communion du père Michael Rayner sans que cette courte entame nous en apprenne plus, pour ensuite faire un bond dans le temps de vingt ans et se rendre en Bavière pour remettre en scène ce prêtre, ayant apparemment retrouvé une église puisqu'il sera entouré de nonnes et plus particulièrement de Catherine, une demoiselle en partance pour Londres où elle se rend chaque année pour son anniversaire afin d'y voir son père, avec cette année une particularité puisque Catherine aura dix-huit ans.
Mais pendant ce temps-là, son père, Henry, va aller à la rencontre de John Verney, un écrivain spécialisé dans des ouvrages traitant du satanisme et de l'occulte, qu'il va rencontrer en pleine réception pour la parution de son nouvel livre, pour lui confier une mission, récupérer sa fille à l'aéroport en lui faisant miroiter que son histoire pourra lui fournir matière à un nouvel écrit. Verney va donc s'arranger pour détourner la fille d'Henry, qui sera bien entendu Catherine facilement repérable dans sa tenue de religieuse, de la personne l'accompagnant pour l'emmener chez lui.
Cette mise en situation de l'intrigue restera quelque peu confuse en ayant quand même du mal à lier tous ces protagonistes qui vont œuvrer au départ dans un désordre difficilement gérable, mais heureusement la situation va rapidement s'éclaircir pour peu à peu nous révéler ses enjeux puisque le père Rayner sera en train de peaufiner un rituel commencé dix-huit ans plus tôt lors de la naissance de Catherine en commençant par donner naissance à un bébé monstrueux, dont nous suivront l'accouchement lors d'une scène quelque peu graphique, mais se gardant bien de nous montrer ce bébé, dans une ambiance proche de "Rosemary's Baby".
Et tandis de Verney va tenter d'en apprendre plus sur Catherine et l'ordre des "Enfants du Seigneur" auquel elle appartient, le père Rayner va tout faire pour la récupérer, imposant ainsi des rebondissements surnaturels plutôt efficaces, entre cette possession à distance qui obligera Verney à devenir violent envers Catherine pour la calmer ou encore ces tentatives de télépathie pour la faire quitter le domicile de Verney, incluant une violence envers les personnages dépêchées sur place pendant que l'écrivain sera parti se renseigner sur le rituel en question, pour aboutir sur un final attendu au cours duquel les deux adversaires se retrouveront face à face avec pour enjeu la vie d'une Catherine prête à recevoir la vie du Démon en elle.
Si le fond de l'intrigue demeurera classique dans son cheminement et sa conclusion, le métrage pourra surprendre par plusieurs aspects inhabituels. Déjà, les serviteurs du Diable se pareront de tenue religieuse propre au christianisme, participant de la sorte à une certaine confusion dans l'esprit des protagonistes étrangers à l'affaire mais donnant au film un côté sacrilège plutôt savoureux, même si les représentations du Mal et de son démon Aztaroth seront également présentes dans un élan blasphématoire que l'on retrouvera ailleurs au cours du déroulement de l'intrigue.
En effet, le métrage étayera son propos de séquences purement sataniques et visualisera même un rite ouvertement sexuel avec quelques plans certainement osés pour l'époque tandis que l'érotisme du film sera bien évidemment porté par le personnage de Catherine, puisqu'elle se dévêtira entièrement pour pousser Verney à la tentation lors du final alors qu'auparavant elle aura fiat un cauchemar plus tôt dans l'intrigue mouillant de transpiration sa chemise de nuit devenant de la sorte transparente.
Au niveau horrifique, le métrage se permettra quelques petits écarts sanglants bien anodins de nos jours, mais quand même graphiques, tandis que le bébé monstrueux apparaîtra dans toute son horreur pour escalader une Catherine guère vêtue et que certains rituels, tel ce baptême dans le sang seront plus ou moins avancés devant la caméra, mais bien entendu sans jamais aller bien loin.
Le métrage pourra en outre compter sur un rythme constant en présentant régulièrement de nouveaux événements qui chasseront l'éventuel ennui qui ne guettera le spectateur que lors de quelques scènes de dialogues s'étirant vaguement en longueur, mais on pourra juste regretter un manque de budget empêchant de finaliser et de donner une réelle ampleur à certaines séquences fortes du film.
Les personnages seront ici crédibles, suffisamment travaillés pour convaincre, tel le père de Catherine alcoolique embarqué malgré lui dans ce rituel et seules certaines réactions de Verney pourront paraître légèrement déplacées ou guère appropriées, comme lorsqu'il ira affronter son adversaire sans la moindre arme. L'ensemble bénéficiera d'une interprétation de qualité, entre un Christopher Lee toujours impressionnant dans son monolithisme et un Richard Widmark impliqué pour incarner Verney, laissant la toute jeune Nastassja Kinski apportera la touche de sensualité. La mise en scène de Peter Sykes est régulièrement efficace pour suivre les rituels ou pour rendre communicatif l'état éthéré de Catherine lorsqu'elle sera hypnotisée à distance par le père Rayner, mais les effets d'optiques utilisés pour le final resteront plutôt ratés. Les quelques petits effets spéciaux demeureront basiques et le bébé monstrueux présentera un physique bien répugnants malgré une animation basique.
Donc, ce "To the devil… a daughter" ne pourra pas espérer compter parmi les grandes réussites de la firme, mais restera distrayant et se suivra sans ennui pour nous faire apprécier ses petits efforts graphiques et quelques représentations religieuses ici détournées !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette tout en comportant certains petits défauts d'origine heureusement guère gênants.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale adaptée et renforçant avec efficience les temps forts du film.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes ont un bon graphisme mais seule une très courte galerie de photos est disponible en bonus.

L'affiche fait son petit effet, tandis que le verso est complet et plutôt généreux en clichés du film. Le disque se contente de reprendre le titre du film en rouge "sang" ressortant de belle manière sur un fond noir, avec hélas des logos trop voyants et des mentions bien visibles.


Note finale :

  (13.5/20)


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