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CRITIQUE DVD


AGAINST THE DARK




Titre : Against the dark

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 06/07/2009

Cette critique a été visitée 257 fois. Aide

 

Editeur : Columbia / Tristar
Année de sortie au cinéma : 2009
Date de sortie du DVD : 04/03/2009
Durée du film : 94 minutes


Résumé : Une terrible infection est en train de se répandre et menace la survie de l'espèce humaine. Le seul espoir réside en Tao et ses talentueux samouraïs...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (4/10)

Ce sera en étant largement desservi par une intrigue ridicule et bourrée d'incohérences énormes que ce "Against the dark" viendra confronter un Steven Seagal de plus en plus "has been" à des infectés pas trop virulents pour un résultat manquant complètement de punch et d'action, aux enjeux limités et au suspense réduit, mais arrivant quand même à se suivre grâce à un aspect sanglant assez présent et bienvenu et par la nullité de l'intrigue qui en deviendra délicieusement risible à chaque nouveau rebondissement foireux.
Le script va laisser quelques survivants d'une pandémie transformant les humains en une sorte de vampires assoiffés de sang tenter de quitter un hôpital dévasté avant qu'il ne soit trop tard.
Après une rapide mise en situation de ce virus entraînant une mutation des humains devenant des monstres sanguinaires, des "infectés" cousins de ceux de "28 jours plus tard", qui surprendra en avançant un gore volontaire, le métrage va s'installer durablement dans ce gigantesque hôpital abandonné pour commencer la présentation des différents personnages. C'est ainsi que nous découvrirons sur place un couple qui avait trouvé refuge dans cet hôpital et qui va songer à quitter les lieux par manque de nourriture et face au danger de voir le générateur cesser de fonctionner, les privant d'électricité, tandis qu'un autre groupe de trois adultes accompagnés par une fillette va y pénétrer dans l'espoir de trouver des médicaments pour soigner l'une de leurs à la mauvaise toux. Et pendant ce temps-là, un groupe de "chasseurs", des civils agissant sous couvert de l'armée, va également rentrer dans le périmètre afin de le "nettoyer" des infectés, pour bien entendu se diriger vers cet hôpital.
Évidemment les deux groupes déjà présents sur place ne va tarder à se rencontrer, à sympathiser après une courte période d'observation et à décider de tenter de quitter les lieux ensemble, pour rejoindre la fourgonnette du couple, stationnée prêt de la "porte de sécurité", seule issue possible. Rien qu'à ce niveau de l'intrigue, les incohérences commenceront à se montrer au grand jour, réduisant à néant les tentatives du scénariste pour installer un quelconque enjeu. En effet, puisque le second groupe vient de rentrer dans l'hôpital, pourquoi ne pas quitter les lieux par là au lieu de chercher cette "porte de sécurité" se trouvant à des kilomètres de couloirs remplis de zones d'ombre pouvant cacher des "infectés", et ensuite, le couple étant dans l'hôpital depuis un certain temps, comment ont-ils fait pour n'avoir jamais eu affaire au moindre infecté alors que maintenant ils craignent (à juste titre) d'en voir débarquer de partout…
Bref, passons et laissons les personnages s'enfoncer tous seuls dans le ridicule au travers de situations complètement invraisemblables dans ce contexte d'urgence puisqu'il leur faut rejoindre la "porte de sécurité" avant que le générateur ne rende l'âme sous peine de ne pas pouvoir ouvrir celle-ci, confortant encore ainsi un peu plus une des grosses incohérences citée plus haut. Et donc au lieu de se dépêcher pour gagner les sous-sols, le groupe ne va rien trouver de mieux à faire que de s'arrêter en chemin pour déjeuner dans la cafétéria de l'hôpital où finalement il y aura encore à manger, sans oublier de faire des pauses aux toilettes ou encore de se séparer au moindre prétexte puisque c'est bien connu, l'union n'a jamais fait la force et éparpillés ils auront certainement bien plus de chance de pouvoir lutter contre une éventuelle attaque des "infectés" tout en ne multipliant pas les "chances d'en rencontrer… Bref, tout le contraire de ce que la logique voudrait.
Mais les inepties ne vont s'arrêter en si bon chemin. En effet, pour prévenir les attaques des "infectés", aucun personnage n'aura l'idée de s'armer puisqu'il semblera ne pas y avoir dans cet hôpital la moindre chose pouvant servir d'arme de fortune, pas de couteau, pas de barre de fer ou de bâton, rien, et quand on est fatigué, rien de tel que de faire comme l'un d'eux et s'assouvir en plein escalier à découvert, la palme revenant pour finir à cette demoiselle même pas blonde qui tendra littéralement la main pour se faire mordre par un enfant infecté…
Mais à force d'accumuler les énormités, le métrage finira par devenir amusant, involontairement comique pour peu que le spectateur arrive à rentrer dans ce jeu qui seul pourra le distraire puisqu'en plus il ne se passera pas grand-chose, les protagonistes passant leur temps à arpenter des couloirs.
Et les "chasseurs" dans tout cela ? Et bien, ce ne sera guère mieux puisqu'ils laisseront dès le début l'un des leurs aller nettoyer seul un endroit quelconque bourré d'infectés, cassant au passage le seul talkie-walkie les reliant à la base militaire, ce qui s'avérera être plus que préjudiciable puisqu'un général choisira justement ce moment pour débarquer et décider de raser le secteur à coups de bombes, sans se soucier plus que de raison des chasseurs et des éventuels survivants, avançant ainsi une autre menace qui pèsera sur les "héros". Et donc ces "chasseurs" (un quatuor composé d'un Steven Seagal bien engoncé dans son costume trop serré, ce qui le gênera pour combattre, de deux bimbos gothiques effacées et d'une armoire à glace qui occupera le terrain dans l'action et remplacera un Steven Seagal incapable de bouger) arriveront toujours au bon moment au bon endroit pour empêcher les méchants "infectés" de se nourrir.
Alors face à tant de bêtise accumulée, que reste-il au spectateur pour supporter la vision du film ? En plus de prendre le parti d'en rire, on pourra compter sur des effets sanglants réguliers, répétitifs mais réguliers, qui viendront apporter un impact graphique réel à l'ensemble, tandis que le réalisateur tentera quand même de ne pas toujours enfoncer les portes ouvertes en évitant certaines "apparitions surprises" trop prévisibles, comme lorsque les personnages traverseront lentement un couloir (encore un) rempli de victimes pendues par les pieds, nous laissant prévoir que l'un des corps suspendus se révèle être un "infecté" prêt à mordre, mais non, il ne se passera rien. Enfin, l'évolution des "infectés" devenant intelligents pourra aussi sembler être une bonne idée, en leur donnant même la parole, mais cette originalité survenant trop tard dans l'intrigue sera définitivement occultée par un final complètement grotesque et improbable qui laissera les survivants et les "chasseurs " se séparer, chacun prenant un chemin différent dans un décor "normal" alors que le secteur vient d'être bombardé copieusement… encore un oubli scénaristique sans doute…
Dans ce contexte aberrant les personnages n'apporteront aucune profondeur, et leurs dialogues existentiels demeureront stériles et ne feront que ralentir l'action et leur fuite qui perdra au passage encore un peu plus de son urgence, l'interprétation étant cohérente mais sans aucun charisme à l'écran puisque même Steven Seagal sera risible ou pathétique selon l'humeur du moment. La mise en scène du réalisateur est pourtant parfois vivante, aidée par un montage "cut", mais ne pourra pas faire grand-chose face à des situations redondantes et languissantes.
Les effets spéciaux sont probants, graphiques et volontaires pour verser dans un gore franc, mais avec une tendance à répéter les mêmes plans, notamment sur ces éventrations et en avançant trop souvent des gorges tranchées laissant le sang gicler.
Donc, ce "Against the dark" pourra soit faire pitié et agacer son spectateur plongé dans un ennui profond, soit parvenir à amuser et à distraire par sa bêtise et ses incohérences terribles !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, même lors des séquences se déroulant dans la pénombre.

bande-son est cohérente, avec une partition musicale trop discrète.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes ont un graphisme limité. Les bonus ne proposeront d'un court making-of promotionnel à la "gloire" de Steven Seagal et quelques bandes-annonces d'autres titres de l'éditeur.

L'affiche fera son tout petit effet, tandis que le verso sera classique et complet. Le disque délaisse l'affiche pour avancer un autre visuel guère original mais peu gêné par des logos bien regroupés, et tandis que les mentions sont juste visibles à cause de leur couleur rouge tranchant avec le fond noir global du disque.


Note finale :

  (10/20)


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