Voici le film original de 1980 d’Alan Parker, qui a inspiré une série de 1982 à 1987 et une comédie musicale à succès, et bientôt un… remake qui n’en demandait pas tant.
Le succès du film tient principalement du fait, que ce fut un film pour Teenager, bien dans l’air de l’époque, on sent bien les années hippies encore proche, avec ces jeunes gens idéalistes à l’extrême, bohèmes, souvent désargentés mais extrêmement passionnés par l’art et notamment la musique, qui fument de la sèche.
On suit donc une promo de la « school of music and performing arts » de New-York, pendant les quatre années de formation, ce qui s’avère très court en deux heures pour approfondir les choses, le réalisateur ne fait que de survoler la psychologie des personnages, ce qui s’avère très frustrant, il ne fait que survoler les problèmes, comme l’une des personnages qui décide d’avorter, on n’en saura pas plus, ni trop comment, idem pour un autre qui apparemment ne sait pas lire, on ignore et on ne voit nullement s’il a appris finalement à lire et comment, encore une autre dont on croit savoir qu’elle habite dans un quartier pauvre mais rien de plus…
Heureusement la série est là, pour approfondir les personnages et s’attarder sur les événements du film.
Malgré cela, tous les personnages sont très attachants (même s’ils sont assez caricaturaux), nous avons Doris, la fille timide au grand cœur, Leroy, le danseur noir, très talentueux mais ayant un caractère difficile, nous avons l’homosexuel assumant ce qu’il est, nous avons le petit rigolo de service, Bruno Martelli, le fan de Giorgio Moroder qui ne pense et ne joue qu’avec des synthés, ce qui agace le prof de musique très charismatique lui aussi. Les professeurs sont l’archétype même de ce qu’on souhaiterait avoir et cette école est le paradis.
Mais attention, ils nous montrent qu’ils sont exigeants que tout, demande du travail, on n’est pas dans la StarAc !
Je craignais passer un moment ennuyeux devant le film car étant trop daté, mais finalement même s’il a quand même vieillit, toute cette bonne dose d’humour et cette grande joie de vivre, donne le sourire. Et il reste les musiques très entraînantes, même si on craint quant à leur santé au bout de quatre années à ce rythme, s’ils ne font que de chanter et danser sur les tables à chaque repas.
Pour l’anecdote, Irène Cara, la chanteuse du fameux générique et de celle de Flashdance, joue le rôle de Coco, une jolie danseuse et chanteuse.
La série reprend les personnages, mais seul le professeur de musique (Albert Hague), Gene Anthony Ray (Leroy) et Lee Curreri (Bruno Martelli) apparaîtrons dans la série, les autres rôles seront jouées par d’autres acteurs, d’ailleurs je préfère la Doris du film.
Croisons les doigts pour que le remake ne soit pas un énième Host Club.
Pour l’anecdote Janet Jackson aura même un rôle dans la quatrième saison de la série.
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