Voici le genre du film, qui pour appuyer sa notoriété compte uniquement sur ses acteurs, en allant piocher chez les stars du petit écran, à savoir : Kiefer Sutherland (24 heures Chrono) et Eva Longoria (Desperate Housewives).
Heureusement que Michael Douglas est là, pour susciter un minimum d’intérêt pour ce film au scénario pépère, sans aucune surprise, un thriller digne d’un bon téléfilm des années 90 en deuxième partie de soirée sur TF1.
Bizarrement, on ne s’ennuie pas, il a un pouvoir hypnotique, même si on devine assez facilement qui est le méchant traître et que les ficelles sont grosses comme mon poing.
Pour nous faire aimer le président de la république américaine, on nous le vend bien, il a quasiment réglé le problème israélo-palestinien, il va signer les accords de Kyoto, il est pour une union africaine… bref il est tellement bon, qu’il faut vraiment être méchant pour vouloir le tuer. D’ailleurs l’accent russe dans un film de 2006, ça frôle quand même le ridicule, ça sent, le réchauffer.
Mis à part Michael Douglas, très bon dans ce scénario mollasson et blablateux, qui n’a qu’à rejouer certaines scènes du Fugitif et de Bodyguard (pour le coté j’aime la personne que je dois protéger). Les autres acteurs sont un peu en roue libre, Longoria a un rôle de potiche, ses dialogues doivent faire 5 minutes et semble intimider, Sutherland manque de panache et Kim Basinger, on a simplement du plaisir à la revoir.
Bien entendu, la fin est archi-prévisible et en plus bâclée. Il est curieux de voir que des acteurs connus pour jouer dans des séries qui ont révolutionné le petit écran et donner un gros coup de modernité, jouent dans un film qui sent la naphtaline, qui semble avoir 20 ans d’âge.
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