Desperate Housewives est une série vraiment à part dans le monde des séries.
Elle doit son succès à un savant mélange, d’intrigues, de commérages, de drames et surtout d’humour. Dès les toutes premières minutes du pilote, l’un des personnages important se suicide, Marie Alice. Ainsi commence la série, ses amies Gabrielle, Lynette, Bree et Susan, pendant toute la première saison vont essayer de percer le mystère de son suicide, ce sera le fils rouge et l’intrigue principal de cette première saison.
Le succès de la série n’est pas seulement dû à cette intrigue, très bien menée et intrigante, mais surtout aux personnages atypiques, dans cette série, les femmes tiennent la première place, les hommes ne sont là que pour agrémenter. Chaque femme peut s’identifier à un personnage.
Gabrielle est la plus jeune et la plus peste du groupe, très égocentrique, elle est mariée avec Carlos (mon personnage préféré), un richissime homme d’affaire.
Lynette est probablement la plus futée du groupe, c’est une femme qui a abandonné son ancien travail pour s’occuper à plein temps de ses enfants et chose rare dans une série, ils osent dire qu’être mère n’est pas le paradis sur terre et que de rester à la maison avec ses enfants, n’est pas l’extase suprême.
Bree est unique, c’est une femme républicaine, très chic, qui se soucie à outrance des apparences et des étiquettes, elle souffre de ce que l’on appellerait des TOC, c’est le personnage le plus savoureux, elle ne sera pas épargnée toute cette saison.
Edie est le personnage, qui rajoute du piment, une vraie croqueuse d’homme.
Et enfin Susan, l’excentrique et la maladroite, le personnage probablement le plus agaçant mais qui engendre des catastrophes et des quiproquos à tout va.
Autour de ces cinq femmes, une multitude de personnage tous plus savoureux les un des autres, gravitent autour de tout cela, certains reconnaîtront leurs voisins, les commérages vont bon train.
Cette série est également très moderne et égratigne la morale bien pensante américaine (bien que l’avortement soit tabou, il ne faut pas aller trop loin) ils abordent l’homosexualité, l’adultère (aussi bien masculin que féminin) la vie sombre d’une mère au foyer, l’église est égratignée et même le sadomasochisme est abordé mais sans aucune vulgarité et toujours avec un humour grinçant caractéristique du réalisateur Marc Cherry.
Principalement destinée aux femmes, cette série est très additive y compris pour les hommes dont je fais parti.
Après une excellente première saison, qui a démarré sur des chapeaux de roue, la deuxième saison sera extrêmement décevante, ils s’embourbent dans une intrigue très alambiquée et menée avec lourdeur.
Heureusement la troisième saison sera encore meilleure que la première, vivement la suite.
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