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CRITIQUE DVD


CLOVERFIELD




Titre : Cloverfield

Version : Française
Auteur de la critique : markhitler
Date de la critique : 25/02/2009

Cette critique a été visitée 195 fois. Aide

 

Editeur : Paramount
Année de sortie au cinéma : 2008
Date de sortie du DVD : 08/08/2008
Durée du film : 90 minutes


Résumé : New York. Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l’honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d’un soir, chargé d’immortaliser l’événement. La “party” bat son plein lorsqu’une violente secousse ébranle soudain l’immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s’est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre… et la tête de la statue de la Liberté s’effondre brutalement sur la chaussée. L’attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu’un champ de ruines...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (9/10)

Le 6 février 2008, c’est l’un des buzz (comprenez bourdonnement médiatique) les plus contrôlés de ces dernières années qui a débarqué tout droit d’Amérique, plus de six longs mois après qu’aient été dévoilées les premières images du projet via un énigmatique teaser qui mettait l’eau à la bouche. Ce dernier se contentait, après une série d’images apocalyptiques filmées au poing, de mentionner l’un des producteurs les plus en vue du moment, J.J. Abrams, déjà derrière les succès de Lost et autres Alias.

Le concept de départ de Cloverfield est simple : proposer au spectateur une expérience nouvelle, basée sur l’immersion via une caméra DV qui suit de l’intérieur le parcours chaotique d’un groupe de jeunes gens perdus en plein New-York, lors d’une mystérieuse attaque d’origine inconnue. Là où un Blair Witch se contentait de tout miser sur la suggestion, faisant appel à l’imagination du spectateur plus qu’à ses sens, Cloverfield double cette capacité de dissimulation d’un sens magistral du spectaculaire, élargissant ainsi considérablement son public potentiel, dans lequel la Paramount voit aussi bien le fou-féru de technologies numériques que l’amateur de drame plus psychologique ou de film d’épouvante vraiment flippant. En ce sens, l’audacieux projet a tout d’une énorme machine commerciale ; sauf lorsqu’on apprend que son budget s’est limité à celui d’un Jacquou le Croquant made in France. Tout ça pour dire qu’après l’excitation puis l’embrasement provoqué par le spot diffusé sur le web, on voyait venir gros comme une maison qu’on allait être déçu par ce projet original qui s’annonçait un poil trop prometteur pour être parfaitement honnête.

Pourtant, au final, le film est bon, très bon, même. Emballé comme un digne héritier des films de monstre de la grande tradition, il surpasse même en tous points ce qui a été vu récemment. Articulé en trois parties très claires, il présente tout d’abord une fête tout ce qu’il y a de plus banale, durant laquelle les répliques sarcastiques quant à la suite fusent ; Une prise de conscience, durant laquelle la créature qui met à mal la cité est encore à peine suggérée, s’ensuit ; Puis, vient le survival haletant et sans pitié, clôture on ne peut plus fébrile d’une catastrophe qui monte en puissance. Une fois passé le questionnement du film en lui-même (Vous filmeriez, vous, un tel branle-bas si vos amis étaient dévorés sous vos yeux ?), il est difficile de ne pas se laisser aller à ce Cloverfield qui a tranché, entre film d’auteur et blockbuster explosif, en piochant le meilleur des deux genres. Le parcours intimiste des protagonistes (tous inconnus au bataillon) est jonché de fulgurances apocalyptiques rendues possibles grâce à des effets techniquement stupéfiants, dont il vaut mieux taire la nature pour ne pas nuire à l’effet de surprise permanent dans lequel plonge le film. Ajoutez à cela des interprètes plus vrais que natures, doublés d’un travail sonore et d’une ambiance graphique particulièrement tonitruants, et vous aurez une vague idée de ce que donne ce superbe film effrayant, attachant, aux forts relents de trauma post-9/11. Face à tant de talent, on pardonne allègrement quelques longueurs dans le début du récit et l’aspect caricatural de deux ou trois répliques.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (3/3) Avis sur le son :   (3/3)

L'efficacité des trucages et le réalisme de la photographie semblent magnifiés par le passage de la pellicule au disque, tant et si bien qu'on en viendrait presque à être plus impressionnés que lors du visionnage au cinéma. Assez Bluffant.

Des effets énormes, accompagnés d'une spatialisation tout aussi énergique et appuyée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Pour une édition dépourvue de seconde galette, le contenu éditorial est on ne peut plus complet, et comblera les fans du film ayant suivi l'éclosion du projet depuis les différentes vidéos lancées sur le net bien avant la sortie (qu'on retrouve d'ailleurs dans une section cachée du DVD).

Le Commentaire audio du réalisateur (VOST) se montre plutôt informatif, malgré quelques redondances et une ambiance parfois morne.

Le Making-of, plutôt long (27’, VOST), bien fourni en images de tournages et en interviews, est baptisé "Document 1.18.08" en référence à la date de sortie du projet sur le sol américain. Il montre l'évolution du projet, depuis l'idée de sa production jusqu'au tournage, qui a été l'occasion de développer différentes techniques d'effets spéciaux inédites.

Ces procédés sont d'ailleurs dévoilés et détaillés dans un documentaire (22', VOST) qui s'intéresse autant aux créations numériques qui peuplent le film qu'aux divers effets de plateau élaborés pour faire illusion.

"Je l’ai vu ! C’est vivant ! C’est énorme !" (6’, VOST), plutôt courte featurette, est accompagnée d'un petit bêtisier (4', VOST), pas forcément hilarant mais néanmoins bienvenu pour découvrir des images de tournage un peu plus brutes que dans les documents précédemment cités.

Les scènes coupées (3', VOST) et les deux fins alternatives (4', VOST) qui nous sont ensuite présentées ne présentent que peu d'intérêt, puisqu'elles sont quasiment identiques à celles visionnées dans le film fini.

Reste le dossier caché susmentionné (16' au total, VOST), présentant les fausses vidéos utilisées comme moyen de promotion sur internet. Faux journaux télévisés sur une mystérieuse attaque en pleine mer, vidéos "webcam" d'une petite amie à l'intention de son amoureux disparu et publicités pour une friandise chinoise intriguent, amènent à se questionner de nouveau sur le film. Pour mettre le feu aux poudres, rien de tel qu'un tel procédé viral.

Même si le visuel de la jaquette est on ne peut plus soignée, il est regrettable que l'éditeur n'ait pas pris la peine de la conditionner dans autre chose qu'un basique boîtier Amaray noir. Correct, sans plus.


Note finale :

  (17.5/20)


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