Soyons clairs dès le départ, ce ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES est loin d'être aussi mauvais que certains ont pû le dire. Certes, on est loin de la réussite de MISSION CLEOPATRE, mais on ne peut pas vraiment parler de ratage.
Doté d'un budget (trop?) important, ce film se suit sans aucun déplaisir et est relativement fidèle à la BD.
Quand aux acteurs, ils sont plutôt bien choisi. Clovis Cornillac interprète un Astérix sympathique qui ne nous fait pas regretter Christian Clavier. Depardieu nous rejoue son Obélix habituel et pas forcément réussi à mes yeux, tandis que Benoit Poelvoorde monopolise, comme d'habitude, le film avec son rôle de Brutus. Même chose avec Frank Dubosc qui oublie de jouer le rôle d'Assurancetourix.
Mais la grande trouvaille du film est sûrement la présence d'Alain Delon dans le rôle de Jules César. L'acteur fait preuve d'une autodérision surprenante en jouant avec son image ("César ne vieillit pas, il mûrit. C'est un samouraï, un guépard...") et le rôle lui va comme un gant.
On pourra toutefois regretter le trop grand défilé de stars du sport (Schumacher, Zidane, Parker...) dans des rôles parfaitement inutiles par rapport à l'histoire.
Loin d'égaler la réussite du film précédent, ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES se laisse voir sans déplaisir malgré l'impression de voir un produit un peu trop formaté.
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