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Titre
:
Limbo - Edition belge
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
26/12/2008
Cette critique a été
visitée
87 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 1999 Date de sortie du DVD : 22/02/2000 Durée du film : 122 minutes
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Résumé :
En Alaska, Joe Gastineau, un ancien pêcheur traumatisé par un accident survenu en mer et qui a causé la mort de deux personnes, survit grâce à des petits boulots. Il croise un jour la route de Donna De Angelo, une chanteuse qui bourlingue de spectacles de bar en animations de mariage, accompagnée par Noelle, sa fille instable.
Le coup de foudre est immédiat entre Joe et Donna et, peu à peu, ces deux âmes blessées s'apprivoisent. Bobby, le demi-frère de Joe, lui demande de l'accompagner à un étrange rendez-vous en mer, sans lui dire que deux tueurs sont à ses trousses...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Réalisé en 1999 par John Sayles, Limbo nous entraîne dans un Etat des Etats-Unis que l'on n'a pas l'habitude de voir : l'Alaska. John Sayles prend son temps dans ce film (c'est d'ailleurs le gros point noir du film) pour nous présenter des personnages qui sont dans des conditions économiques peu enviables et qui sont guère mieux sur le plan sentimental. John Sayles se plaît à nous montrer les rapports entre les divers personnages ce qui est plutôt sympathique mais traîne en longueurs. Dans cette première partie du film, on appréciera principalement les séquences musicales très réussies qui permettent d'apprécier la belle voix qu'a l'actrice Mary Elizabeth Mastrantonio (qui chante réellement dans le film).
La seconde partie, plus dynamique, et de loin la plus intéressante emmène nos trois principaux protagonistes, à savoir Joe Gastineau, la chanteuse Donna de Angelo et sa fille Noelle dans un endroit isolé. Ils se retrouvent comme des Robinson Crusoé. Ce moment du film est appréciable, car on sait qu'il est difficile de quitter cet endroit et que le menace peut arriver de partout. Cette situation spéciale a aussi le mérite de resouder les liens affectifs.
La fin du film, étonnante par son côté abrupt, laisse le spectateur choisir ce qu'il veut.
Au final, ce film bénéficie de très paysages, de belles séquences musicales. L'interprétation est un peu fade mais le film souffre surtout d'une lenteur certaine.
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