Réalisé par Matt Reeves en 2008, Cloverfield entend marcher sur la trace des films qui jouent sur le côté documentaire amateur pour nous relater une partie des événements qui ont lieu.
Ici, après avoir eu droit à la présentation des personnages principaux qui ont décidé de faire une fête pour célébrer le départ de l'un d'entre eux au Japon, on assiste à un espèce de tremblement de terre.
Le film se la joue alors à la Godzilla avec un terrible et gigantesque monstre, venu de nulle part, qui détruit tout sur son passage.
Le film use et abuse du filmage amateur de l'un des protagonistes pour donner un aspect de documentaire au film. C'est surtout l'occasion de manoeuvrer le spectateur. Mélange de film de monstre et de film amateur à la Projet Blair witch, Cloverfield est un spectacle (court) sympathique mais qui ne va pas révolutionner le genre.
Car le scénario rappelle fortement des films comme Cannibal holocaust ou Le projet Blair Witch.
Par ailleurs, une fois le pitch du film établi, celui-ci devient assez basique. Il n'y a de surcroît pas vraiment de réflexion derrière tout ça : cela reste avant tout un film d'horreur qui joue sur son côté SF. A voir pour quelques séquences intéressantes (notamment la scène avec la statue de la liberté), même si ce n'est pas ce film qui révolutionnera le genre.
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