Dog soldiers est l'oeuvre du désormais célèbre Neil Marshall, auteur du cultissime The descent ou plus récemment de Doomsday.
Dog soldiers a été fait avant ces deux films. Il s'agit d'un film d'horreur mais qui est moins abouti et moins prenant que The descent. Le film narre les aventures de militaires qui ont décidé de faire des manoeuvres dans une forêt en Ecosse. Alors qu'ils sont censés tirer avec des balles à blanc, ces militaires vont être amenés à affronter des ennemis terrifiants, auxquels ils ne s'attendaient pas.
Le prologue du film nous montrait d'ailleurs que dans cette forêt un couple avait été sauvagement assassiné par un tueur mystérieux.
Les militaires vont devoir affronter ces mêmes ennemis (car il y en a plusieurs) dont l'identité est au départ inconnue. En effet, le réalisateur Neil Marshall filme ces tueurs en caméra subjective, ce qui a l'avantage de signifier que les militaires sont traqués et que le danger est omniprésent.
Si Dog soldiers s'avère sans grande surprise et trop linéaire une fois que l'identité des tueurs est connue, on reconnaîtra tout de même que plusieurs de ses thématiques favorites sont déjà présentes dans Dog soldiers : le groupe qui doit affronter des créatures étranges (ici des loups garous alors que dans The descent un groupe de jeunes femmes va affronter les horribles crawlers) ; l'existence d'une sorte de virus puisque ces mêmes créatures sont à la base des êtres humains (dans Doomsday un virus est à l'origine de l'extinction d'une partie de la population).
Cependant, Dog soldiers souffre de plusieurs défauts : en plus d'un scénario sans surprise, le film ne s'intéresse pas assez aux relations entre les personnages principaux ; on est plus dans l'archétype qu'autre chose. Par ailleurs, sur le plan de la mise en scène, le montage du film est frénétique et les scènes sont par moments un peu trop rapides : en voulant axer son film sur le côté action, Neil Marshall a réalisé un film un peu trop nerveux, voire confus sur le plan du filmage.
Au final, Dog soldiers s'avère être une oeuvre inabouttie qui contient pourtant en elle les germes des préoccupations du futur réalisateur de The descent.
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