Réalisé en 1976 par Alfred Sole, Alice sweet Alice est un petit film horrifique qui est pour le moins très réussi. Le film nous montre une mère qui vit avec ses deux enfants : Karen (jouée par une jeune Brooke Shields, âgée alors de 11 ans), la petite fille modèle et Alice, une jeune fille de 12 ans perturbée psychologiquement et qui s'amuse à ennuyer sa soeur. On assiste peu de temps après le début du film au meurtre de la jeune Karen par un personnage qui porte un masque horrible et un cirée jaune. Comme cet attirail est celui que se plaît souvent à mettre Alice, on peut penser que c'est cette jeune fille qui est l'origine du meurtre de sa soeur et de plusieurs autres meurtres qui vont suivre. Oui mais voilà les apparences sont parfois trompeuses. Ainsi, un peu après le milieu du film il y a un rebondissement au sujet du tueur ; le réalisateur Alfred Sole profitant de cet événement pour critiquer la religion. Le réalisateur met donc le spectateur sur une nouvelle piste. Cependant, le doute peut subsister. D'ailleurs une des grandes forces de ce film, d'influence clairement hitchcockienne (jusque dans les meurtres que l'on voit à l'écran) est son ambiance trouble et le caractère pour le moins énigmatique de ses personnages. C'est tout l'intérêt de ce Alice sweet Alice qui bénéficie, outre d'une bande son quasiment suffocante, d'une interprétation de tout premier ordre de l'actrice qui joue la fameuse Alice (il est à noter que l'actrice a au moment du tournage 19 ans, on est loin de son âge supposé dans le film)
Au final, Alice sweet Alice est un film effrayant très prenant qui mérite d'être (re)découvert.
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