Réalisé par l'inconnu Edward L. Bernds en 1959, Le retour de la mouche est la suite directe de La mouche noire, le classique de Kurt Neumann.
Bizarrement, alors que La mouche noire était en couleurs, ce film est en noir et blanc.
Le film débute par l'enterrement d'Hélène Delambre, qui avait quelques années auparavant été à l'origine du meurtre de son époux, devenu un homme-mouche.
Ici, les travaux d'André Delambre sont repris par son fils Philippe, qui est devenu adulte. On retrouve dans ce film François Delambre, l'oncle de Philippe, qui est incarné par Vincent Price.
En plus de prendre une trame qui rappelle pour beaucoup La mouche noire, ce film ajoute un nouvel élément intéressant : la présence d'un personnage malhonnête qui souhaite tirer les marrons du feu en profitant de la réussite de la machine révolutionnaire qu'est "le désintégrateur - intégrateur".
Le retour de la mouche n'a pas la même intensité que La mouche noire. Le film se suit mais il ne passionne pas vraiment.
L'amie de Philippe, la petite Cécile, n'a qu'un rôle de faire-valoir. On est loin de l'importance donnée au personnage d'Hélène Delambre dans La mouche noire.
Cependant, le film se suit tout de même sans souci avec ces expériences qui tournent au tragique (l'homme avec des mains de souris ; le personnage principal devenu un homme-mouche).
On notera que la fin du film, clairement optimiste, a sans nul doute inspiré La mouche 2 (la suite du film de Cronenberg).
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