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Titre
:
Rencontres du troisième type - Edition belge
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
23/11/2008
Cette critique a été
visitée
191 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 1977 Date de sortie du DVD : 20/09/2004 Durée du film : 131 minutes
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Résumé :
Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi. Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit un objet lumineux passer au-dessus de sa voiture. Plus loin, Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Remercions la multiplication des opérations commerciales, director'cut - final cut - remastérisation et j'en passe pour redécouvrir certaines oeuvres sorties à la hâte au début de l'ère DVD qui était d'une qualité technique proprement scandaleuse.
Steven Spielberg nous propose après le très remuant Stars Wars de son ami George Lucas, une vision très édulcorée de ces chers extra-terrestres, remplis de bonnes intentions, avec finalement pour seul but d'étudier notre comportement. Leur avancée technologique est telle qu'elle peut se permettre de traverser les décennies sans soucis et le réalisateur s'appuie sur des faits troublants et disparitions historiques pour justifier leur présence (disparitions élucidées depuis hélas avec une décevante réalité toute cartésienne)
Qu'importe, le conteur de génie joue comme il sait si bien le faire, avec nos rêves enfantins et nous amène avec malheureusement une certaine longueur à ce point de rencontre et à un début d'échange au travers d'une langue universelle qu'est la musique. Le premier contact charnel sera lui un prémice au futur E.T.
Cette version permet d'éclairer certaines situations comme le départ de la femme de Richard Dreyfuss. Les effets spéciaux se résument pour l'époque à un festival de lumières, priorité étant donnée aux acteurs et à leur réaction d'effervescence inévitable que peut engendrer une telle rencontre. Richard Dreyfuss, excellent, survole les débats, la présence de François Truffaut est due au profond respect de Spielberg envers celui-ci, malheureusement le français ne parait vraiment pas à l'aise, certains scènes étant même d'une platitude déconcertante.
Au final, cette oeuvre d'une vision pour le moins enfantine et poétique reste incontournable dans la filmographie de Spielberg. Mais certaines scènes kitch et ses longueurs dénotent un film qui a terriblement vieilli, ce que n'a pas su préserver ce vaisseau spatial intemporel.
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