Avant de nous offrir des films mièvres comme la série Host Club, le studio Disney a produit dans le passé des comédies familiales de grande qualité.
La particularité de l’espion aux pattes de velours, c’est de nous offrir un film qui malgré les années reste drôle et touchant, que l’on soit enfant ou parent, de plus il bénéficie d’un style un peu désuet typiquement année 60 qui fait son charme.
Le chat siamois ici présent, (faut croire que c’est la race préférée de la firme, suffit de voir la belle et le clochard) est un vrai chat, c’est à dire qu’il ne parle pas, et ne pense pas comme un humain, il est tellement vrai, que les agents du FBI qui doivent le filer ont dû mal.
Car en effet, ce chat (PV en français) s’est retrouvé malgré lui lors d’une tournée nocturne, au cœur d’un enlèvement, avec deux malfaiteurs qui séquestre une vieille fille recherchée par le FBI, elle en profite pour mettre sa montre au cou du chat avec un message de secours au dos.
C’est ainsi que sa jeune propriétaire fait le rapprochement avec cette femme et décide de mêler le FBI à tout cela, ce qui entraîne une filature savoureuse, car ça reste un chat, donc il va partout y compris là où les humains ne peuvent y aller.
Le grand personnage du film reste bien sûr le chat, mais les acteurs sont très bon aussi, que ce soit Dean Jones dans le rôle de l’agent du FBI (l’acteur fétiche de Disney, qu’on peut voir dans les Coccinelles, mais aussi « quatre basset pour un Danois »), mais également les deux sœurs Randall, les deux malfrats (dont Frank Gorshin qui joue le joker dans la série des années 60 de Batman), mais aussi et surtout mes chouchou les voisins MacDougall, surtout la femme qui est une vraie commère, n’oubliez pas que nous sommes aux Etats-Unis dans les années 60, pour une dame de son âge voir un homme et une fille pas encore mariée dans la même chambre, ça fait jaser. C’est typiquement le genre de voisine qu’on n'aimerait pas avoir, qui a besoin de se mêler de tout, c’est assurément le rôle le plus savoureux avec son mari qui lui est plutôt cool et essaye de la raisonner.
Vous l’aurez compris ce film bénéficie d’un scénario en béton et reste malgré les années un véritable petit bijou d’humour qui se destine à toute la famille, de plus il révèle une façon de vivre et de penser d’une autre époque.
En 1997, le studio a décidé d’en refaire un remake sous le titre « Le nouvel espion aux pattes de velours » mais le même avec le même titre en anglais, ne l’ayant pas vu j’ignore ce qu’il vaut, mais je pense qu’il est difficile de faire mieux.
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