Mimic :
Réalisé en 1997 par Guillermo Del Toro (Le labyrinthe de Pan, Hellboy 1 et 2), Mimic est un film d'horreur où des scientifiques doivent trouver la solution pour faire disparaître des insectes géants qui ont proliféré dans les sous-sols. Les effets spéciaux sont plutôt bien faits, les acteurs se révèlent assez solides et le film va tambour battant. Bref, voilà un film très efficace de la part de Guillermo Del Toro.
8,5/10
Creep :
Première réalisation de Christopher Smith (qui a esnuite réalisé la comédie gore Severance), Creep s'avère être un film d'horreur assez réussi. L'ambiance du film est particulièrement réussie notamment dans la première du film, où une jeune femme, qui a raté le dernier métro (en s'endormant), se retrouve enfermée dans celui-ci. On comprend rapidement qu'une créature se situe dans les parages mais on ne la voit pas immédiatement. Le film est bien tendu car la mise en scène est parfaite avec à chaque couloir du métro la crainte pour l'héroïne de se retrouver nez à nez avec cette créature. D'autant que la créature que l'on a toujours pas vu fait le ménage autour d'elle en tuant aussi bien des personnes qui sont dans des rames du métro que l'un des veilleurs de nuit. Le danger peut venir de nulle part et c'est bien là l'une des qualités essentielles du film. L'héroïne, qui représente madame-tout-le-monde est pour sa part parfaitement crédible dans ses réactions. Mais le film n'est pas aussi tendu dans sa deuxième partie car à ce moment on découvre qui est le fameux monstre. Le film perd un peu en intensité car il se résume à une chasse à l'homme (en l'occurence à la chasse à la femme). On en apprend un peu plus sur les raisons de l'agissement du monstre mais cela est tout de même moins intéressant que ce que l'on a vu jusque là. Cependant, dans l'ensemble, Creep s'avère une bonne petite série B.
7,5/10
Reeker :
Réalisé par David Payne, Reeker est un film qui mélange les genres : slasher, film de monstre, thriller. En fait, jusqu'à son issue (où un twist final particulièrement crédible vient nous expliquer ce à quoi on vient d'assister), Reeker demeure particulièrement mystérieux. Au premier abord, le film peut être considéré comme un film de « d'jeunes » car on a plusieurs jeunes venus pour faire la fête un week-end. Comme leur voiture se retrouve en panne dans un lieu quasi désert, ils doivent passer le temps dans un motel abandonné. Une fois que la nuit arrive, le film devient très intéressant car les jeunes disparaissent les uns après les autres alors que l'on ne comprend pas bien d'où vient le tueur. Les morts sont étranges et très bien mises en scène. Par ailleurs, alors que le film pourrait se mettre à tourner à vide au bout d'un moment, il multiplie les sous-intrigues (le personnage à qui l'on a volé de la marchandise illicite au début du film ; l'homme à bord de son camion qui a pris l'un des jeunes en auto-stop sur le chemin du retour) qui mettent le spectateur sur de nouvelles pistes. Si le film ne pâtit pas trop de l'interprétation assez moyenne des acteurs du film, c'est notamment parce que David Payne ne laisse à ses personnages qu'une importance secondaire. On cherche avant tout à comprendre qui est le tueur et quels sont ses mobiles. Notons enfin que le film dispose de décors réussis qui contribuent à accroître le sentiment de peur. En somme, voilà une série B (assez originale, notamment en raison de l'identité du tueur et de son dénouement) décomplexée qui fait beaucoup penser aux slashers des années 80. Reeker reste dès lors très agréable à regarder.
8/10
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