Le film démarre sur un industriel membre du parti Nazi qui sympathise avec les hauts dirigeants du régime, cet homme c’est Oskar Schindler, un homme ayant réellement exister.
Cet homme insaisissable, profite de la guerre pour s’enrichir en trouvant une combine, c’est d’embaucher les juifs de Pologne qui ne coûtent pratiquement rien contrairement à des Polonais d’une autre obédience, du moins c’est ce que l’on croit au début du film, on pense qu’il ne souhaite que s’enrichir sur le dos des juifs et en profitant des pots de vin.
Mais au fur et à mesure, son humanité s’étale de plus en plus au grand jour, même s’il joue à certain moment les durs, on ignore si au début de cette histoire son attention était réellement de sauver 1100 juifs d’une mort certaine où si c’est dû au fait de côtoyer la communauté juive et ses souffrances qui l’ont poussé à prendre un chemin inverse du parti qu’il est censé incarner. Et pourtant il savait ce qu’il se passait plus qu’un autre à Auschwitz ou ailleurs, il était au courant, mais il sût très vite qu’à son niveau, il ne pouvait pas sauver le monde entier, il dût faire un choix et cela en créant une liste et en monnayant leur vie et cela jusqu’à aller jusqu’à la ruine.
Liam Neeson est d’une justesse incroyable dans son rôle de Schindler, il est accompagné de son comptable juif que joue Ben Kingsley, mentionnons également Ralph Fiennes qui joue un Nazi des plus extrémistes en s’amusant le matin au réveil à s’entraîner au tir sur des juifs d’un camp de travail qu’il dirige.
Le film montre également cette époque troublée de l’histoire avec grande justesse et cela sans bombes, sans effets spéciaux ou d’effet visuel esthétique (à la Pearl Harbor), un film simple sans esbroufe, montrant le ghetto de Varsovie, les exactions des Allemands, le peu de considération dont souffraient les juifs à cette époque dans la population, le camp d’Auschwitz où les frissons apparaissent dès que l’on aperçoit cette porte mondialement connue, et même sans le montrer rien que les valises des juifs dépecer suffis à réaliser comme il suffit d’un rien pour sombrer dans la folie meurtrière. Beaucoup savaient, certains faisaient semblant de ne pas le croire et d’autres savaient en faisant ce qu’ils pouvaient.
Stephen Spielberg voulait réaliser ce film dès la fin d’ET en 1982, mais voulant faire un film parfait car touchant une partie sensible de son histoire il a pris le temps de se documenter, pour enfin aboutir à son plus grand chef d’œuvre en 1993, qui a d’ailleurs eu l’Oscar du meilleur film et 6 autres petites statuettes récompensant enfin son talent.
Ce film l’aura tellement marqué qu’il créa en 1994 la fondation « Survivors of the Shoah Visual History Foundation » qui enregistre les témoignages des survivants de l’holocauste pour les générations future qu’ils n’oublient jamais de ce que l’homme est capable, de mauvais mais aussi de bon comme Oskar Schindler, l’humanité n’est pas bonne à jeter tant qu’il existera des hommes comme lui.
Le plus beau cadeau du réalisateur, ce sont ces larmes qu’on a du mal à contrôler avec cette fin extrêmement émouvante et croyez-moi, pour me faire pleurer devant un film, il faut y mettre le paquet, depuis mon plus tendre enfance seulement trois films ont réussit cet exploit et il en fait parti.
Que dire de plus ? Mis à part cette phrase tellement belle « Celui qui sauve une vie, sauve le monde entier. »
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