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Réalisé en 1955 par King Vidor, L'homme qui n'a pas d'étoile est un western qui revient aux sources. En effet, ici le cowboy s'occupe de son bétail. Cependant, on est bien dans un film de King Vidor avec des thèmes qui sont chers à ce réalisateur : l'individu face à la société, la difficulté à s'intégrer dans une équipe, les relations conflictuelles au sein d'un groupe, etc. Avec le personnage du chef de ranch incarné par une femme, King Vidor critique également la volonté de certains de s'enrichir coûte que coûte. L'homme qui n'a pas d'étoile est certes un western mais c'est surtout une chronique sociale où l'open land commence à disparaître avec l'apparition des barbelés. Le héros du film, qui est incarné par un très bon Kirk Douglas (lequel se montre tantôt drôle tantôt sérieux), est d'ailleurs fondamentalement opposé à ces barbelés. Il recherche une terre libre. On notera que ce personnage est influencé par Jeanne Crain, la propriétaire du grand ranch, laquelle est dégage une grande sensualité. Kirk Douglas a également une relation importante, quasi filiale avec le jeune homme qui l'accompagne.
L'homme qui n'a pas d'étoile est un western qui commence sur un ton assez tranquille pour terminer quasiment comme un drame ou un western crépusculaire.
A défaut d'être un western majeur, le film reste cependant très intéressant.
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