Avec Lum the forever (1986), Kazuo Yamazaki adapte à nouveau en long métrage (il avait été le réalisateur de Remember my love, le troisième film d'animation dédié à l'univers de Lamu) le manga culte de Rumiko Takahashi, l'auteur de Lamu. Cependant il faut bien avouer qu'on est assez éloigné de l'univers de Lamu. La comédie est certes toujours présente mais elle est éclipsée par une autre thématique : celle du rêve. En effet, suite à la coupure du tronc d'un cerisier, on a l'impression qu'un espace temps a été ouvert. Tous les personnages bien connus de Lamu vivent alors des événements qui semblent être du domaine du rêve. On est porté continuellement dans un monde étrange, ne sachant pas très bien si l'on se trouve dans le rêve ou la réalité. On est de ce point de vue assez proche du film d'animation Beautiful dreamer de Mamoru Oshii. Lum the forever est assez complexe, et ce d'autant plus que la narration est loin d'être linéaire. Si ce long métrage n'est pas inintéressant, il demeure à réserver à un public bien conscient qu'il ne va pas voir une oeuvre tranquille d'accès.
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