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CRITIQUE DVD


COFFRET ALAIN DELON / 3 DVD




Titre : Coffret Alain Delon / 3 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : nicofeel
Date de la critique : 25/06/2008

Cette critique a été visitée 224 fois. Aide

 

Editeur : René Chateau
Année de sortie au cinéma : 1957
Date de sortie du DVD : 25/10/2006
Durée du film : 295 minutes


Résumé : Le samourai : Jeff Costello, tueur "brillant", dit le Samourai est devisage par une jeune pianiste alors qu'il vient de remplir un contrat.
Sois belle et tais-toi : Les aventures d'une bande de jeunes gens...
Quand la femme s'en mêle : Les mésaventures d'un facteur venu retrouver sa femme dans la capitale. Celle-ci se retrouve au centre d'une guerre des gangs...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Le samourai :
Réalisé en 1967 par Jean-Pierre Melville, Le samourai (qui débute par une fausse citation du bushido) dresse le portrait d'un implacable tueur à gages, Jef Costello, interprété par un Alain Delon particulièrement impassible. Le samourai est un film d'une grande froideur, qui bénéficie d'une mise en scène particulièrement resserrée. Aucune fioriture. Jean-Pierre Melville en vient directement à l'essentiel. Il dresse le portrait d'un homme, dont on ne saura jamais rien sur sa vie privée, qui ne cherche qu'à faire le travail qu'on lui a confié et qui a un code moral (d'où le titre du film). La scène de l'interrogatoire, qui fait suite au premier meurtre, montre à quel point Jef Costello est minutieux. La suite du métrage, avec un Jef Costello qui est traqué tant par la police que par ses anciens employeurs, permet de voir un personnage très fort sur le plan mental et physique. Alain Delon est Jef Costello, un héros solitaire, qui n'hésite d'ailleurs pas à revenir sur les lieux de son crime. Un des autres intérêts du film est de montrer au spectateur que le premier meurtre est finalement dicté par des considérations économiques et par une volonté pour certaines personnes d'accéder au pouvoir. Le film signale aussi que les méthodes employées tant par la police que par les truands sont contestables. Au final, Le samourai est un film qui en a inspiré d'autres par la suite. Mais rien n'égalera ce film qui reste certes très froid mais qui est rempli de qualités (distribution, mise en scène, photo, scénario). Un film incontournable.
9/10

Sois belle et tais-toi :
Réalisé par Marc Allégret en 1958, Sois belle et tais-toi est une savoureuse comédie policière. Dans ce film, l'intrigue principale consiste à retrouver des diamants qui ont été volés et qui sont recherchés tant par la police que par un malfrat très dangereux, un certain « Charlemagne » (interprété par un jeune Roger Hanin). Mais finalement, ce qui intéresse le plus Marc Allégret c'est nous conter toutes les aventures de la jeune Virginie Dumayet (inteprétée par une très mignonne Mylène Demongeot). Sans le savoir, celle-ci va être impliquée dans cette histoire qui la dépasse de toutes parts. Elle forme avec le commissaire Henri Vidal (interprété par un charismatique Jean Morel), qu'elle est amenée à épouser un très beau duo. Chacun a des secrets vis-à-vis de l'autre mais au fond ils s'aiment sincèrement ! Belle histoire d'amour en somme sur fond d'intrigue policière. L'adjoint d'Henri Vidal, l'inspecteur Jérôme, accroît le côté comique du film avec son côté d' « inspecteur la bavure ». Signalons que dans ce film qui va à cent à l'heure, on a droit à la présence d'Alain Delon et de Jean-Paul Belmondo dans deux rôles mineurs. Au final, Sois belle et tais-toi n'est peut-être pas un chef d'oeuvre mais constitue cependant un film très appréciable.
8/10

Quand la femme s'en mêle :
Comédie policière daté de 1957, Quand la femme s'en mêle regroupe une belle brochette d'acteurs : Edwige Feuillère, Jean Servais, Bernard Blier, Pierre Mondy, Alain Delon (son premier rôle), Sophie Daumier, Jean Lefebvre, Bruno Cremer et Pascale Roberts entre autres. On se retrouve dans le milieu des malfrats avec un monsieur Godot (Jean Servais, très charismatique dans le film) qui possède le cabaret de la main chaude. Dans ce film se nouent diverses intrigues. On a d'une part Godot et son équipe, à savoir Jo (Alain Delon), Fred (Jean Lefebvre) qui doivent faire face aux représailles de l'équipe peu sympathique de Boby composée de La couture et du Vilain. On est ici dans le pur film de gangsters avec des surnoms sans équivoque. On a d'autre part une seconde intrigue qui se noue lorsque Félix Seguin (Bernard Blier), l'ancien mari de Maine (Edwige Feuillère) débarque à Paris chez celle-ci avec sa fille, l'ingénue Colette (jouée par une très mignonne Sophie Daumier). Monsieur Godot voit rapidement l'occasion de récupérer une belle somme d'argent lorsqu'on lui raconte l'histoire d'un établissement qui a brûlé dans des circonstances troubles. Le film suit également une histoire d'amour entre les deux jeunots du film, à savoir Jo et Colette Seguin, qui sont joués respectivement par Alain Delon et Sophie Daumier. Leur idylle apporte un véritable vent de fraîcheur, d'autant que ce duo de charme fonctionne à merveille, Sophie Daumier paraissant particulièrement innocente et pure dans ce long métrage. Le film bénéficie par ailleurs de dialogues savoureux dont on retiendra notamment les suivants : « Il ne suffit pas d'avoir de la conversation et des fesses, il faut aussi avoir de la classe » (Henri Godot à Gigi, laquelle est interprétée par Pascale Roberts) ; « le latin... ça ne sert pas à grand chose si tu ne connais pas de curés » ; « elle a l'air d'une noisette mais elle est jolie ». En somme, servi par d'excellents acteurs, un scénario original et des dialogues qui font mouche, Quand la femme s'en mêle est une belle réussite pour un film assez méconnu.
8/10


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (1.5/3)

Une image moyenne sur Le samourai avec beaucoup de grain présent sur les zones d'ombre.
Pour les 2 autres films, l'image est tout à fait satisfaisante.

Le son est enregistré un peu bas (Le samourai), est un peu étouffé (Sois belle et tais-toi, Quand la femme s'en mêle). En somme, le son, en mono, s'avère très moyen.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Sur Le samourai :
Le seul bonus notable est une interview d'Alain Delon et un extrait de son premier film. Mais ce bonus est très court et ne nous apprend pas grand chose. Le reste des bonus est purement anecdotique : des photos inédites ; des affiches du film dans le monde ; le magazine « La mémoire du cinéma » ; la bande annonce du film ; les filmographies d'Alain Delon et de Jean-Pierre Melville.

Pour les 2 autres films, il n'y a aucun bonus et les films ne sont même pas chapitrés.


Coffret en carton très fin qui comprend 3 boîtiers amaray avec à l'intérieur les DVD des 3 films.


Note finale :

  (12.5/20)


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