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Titre
:
La barbe à papa - Best of classics
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
16/06/2008
Cette critique a été
visitée
187 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 1973 Date de sortie du DVD : 25/10/2006 Durée du film : 100 minutes
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Résumé :
Le Middle-West, en 1936. Venu à l'enterrement d'un ancien grand amour, Moses Pray est obligé de prendre en charge - pour l'amener à une tante demeurant à saint Joseph dans le Missouri- Addie, neuf ans, la fille que la défunte a eue de lui et dont il ignorait l'existence. Ayant extorqué deux cent dollars au frère de l'homme responsable de l'accident de la route dans lequel la mère d'Addie a trouvé la mort, Moses acquiert une nouvelle voiture et achète un billet de train pour la gamine. Mais celle-ci, témoin de du chantage et qui soupçonne Moses d'être son père, refuse de le quitter s'il ne lui remet pas "son" argent. Pour éviter le scandale, Moses décide de la garder jusqu'à ce qu'il ait regagné les deux cent dollars...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(10/10) |
Réalisé en 1973 par Peter Bogdanovich, La barbe à papa (Paper Moon) réunit à l'écran Ryan O'Neal (bien connu pour avoir joué le rôle titre dans Barry Lyndon) qui interprète le rôle de Moses Pray et sa fille Tatum, alors âgée de 10 ans, celui de Addie Loggins. Sa fille a d'ailleurs eu pour ce film l'oscar du meilleur second rôle. Si l'univers désespéré que décrivait Peter Bogdanovic dans La dernière séance se retrouve ici, à savoir une Amérique frappée de plein fouet par la crise économique, le ton est totalement différent et rend le film plutôt optimiste. En effet, La barbe à papa a un ton certes mélancolique mais surtout comique. L'aspect comique est rendu par le biais du personnage joué par Tatum O'Neal qui est d'un naturel incroyable. Elle interprète à merveille le personnage d'Addie Loggins qui trouve en la personne de Moses Pray un père de substitution. Dotée d'un très bon fond (elle participe aux arnaquesà la « Bible » de Moses en taxant un maximum les riches et en se montrant généreuse avec les pauvres), elle aide et se prend d'un amour filial pour ce looser de Moses. D'ailleurs, Peter Bogdanovic n'a jamais de regard cynique vis-à-vis de ses personnages. Tout au plus il se permet de se moquer gentillement d'eux, comme avec le personnage de Trixie. Mais le maître mot du film est bien l'humanisme, celui qui permet de survivre dans cet univers difficile. La dernière scène du film est de ce point de vue très claire. A noter qu'en plus d'une excellente interprétation du duo O'Neal (Ryan étant d'ailleurs en retrait par rapport à sa fille), on a droit à une excellente photo qui permettent d'apprécier l'immensité des paysages américains. La barbe à papa constitue à n'en pas douter un film essentiel des années 70.
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