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Titre
:
Jack Paradise
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
14/06/2008
Cette critique a été
visitée
144 fois.
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Editeur : K-films Année de sortie au cinéma : 2004 Date de sortie du DVD : 20/01/2006 Durée du film : 90 minutes
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Résumé :
Quarante ans de la vie de Jack Paradise, un pianiste de jazz qui deviendra le prince de la vie nocturne montréalaise de la grande époque, des années 30 à 60. La métropole canadienne était alors une escale de choix pour les plus grands musiciens de jazz. Amoureux de la musique Noire dès son plus jeune âge, Jacques Paradis grandit dans le quartier Saint-Henri, en rêvant de pénétrer dans ces clubs fréquentés par le monde interlope et où se produisent régulièrement ses idoles. Par son talent, il force la porte qui lui était fermée. Jacques Paradis devient Jack Paradise. Jamais il ne renoncera à sa passion, aussi dévorante soit-elle. Pour lui, cet amour du jazz s’incarne en la personne de Curly Brown, la belle chanteuse noire avec qui il entretiendra pendant 40 ans une relation intense et douloureuse.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(6/10) |
Réalisé en 2003 par le canadien Gilles Noël, Jack paradise est une sorte de biopic qui s'intéresse à près de 40 ans de la vie du fameux Jack paradise. Le film débute en 1929 lorsque Jack est enfant et va jusqu'au moment où l'homme marche sur la lune (1969). Le film, qui traite de la vie de ce pianiste de jazz, est assez décousu. Plusieurs partis-pris du réalisateur laissent dubitatif : on a droit à une sorte de noir et blanc (sépia peut-être) et à d'autres moments à une image en couleur (notamment lorsque l'action se déroule dans le club de jazz) sans que l'on sache pourquoi ; de nombreuses scènes sont filmées par le biais de fenêtres , nous mettant en situation de voyeur, sans qu'il y ait encore de justification. Par ailleurs, la vie de Jack est racontée par d'autres personnes par des flasbacks. Tout ceci contribue à rendre le film assez peu lisible. D'autant qu'en fin de compte, on en apprend pas beaucoup sur la vie de Jack : on sait que celui-ci est un pianiste de jazz doué, qu'il a eu des rapports difficiles avec son père durant son enfance, qu'il est très attiré par les femmes et que la femme qu'il a le plus aimé a souvent eu divers problèmes (drogue notamment). En fait, il semblerait que Gilles Noël n'est pas vraiment réussi à trancher entre raconter l'histoire de Jack et montrer des scènes de jazz. Du coup, le film est imparfait. Le réalisateur semble d'ailleurs surtout se passionner pour l'ambiance à l'intérieur du club (à la manière d'un Cotton club). De ce point de vue, on appréciera les standards de jazz qui sont joués. Au final, Jack paradise est un film imparfait qui mérite cependant l'attention des fans de jazz.
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