Blood dolls est un film réalisé par ce gros zédard de Charles Band. Comme d’habitude chez ce réalisateur, les acteurs sont particulièrement mauvais et les situations sont grandioses de bêtise. La mise en scène est quant à elle télévisuelle. Par ailleurs, si Charles Band tente de reprendre à son compte la thématique abordée dans Les poupées du diable (1931) de Todd Browning (avec l’idée de rétrécir les êtres humains), le résultat n’est pas le même. Pourtant, malgré tous ces défauts, Blood dolls est un nanar sympathique. En effet, plusieurs scènes avec les fameuses poupées se révèlent très amusantes, notamment lorsque l’on voit une des poupées avec un bras dans le platre ou encore plusieurs scènes avec le couple qui a des tendances sado-masochistes. Une fois n’est pas coutume, Blood dolls nous réserve quelques plans gore des plus sympathiques, même si cela reste gentillet. Les acteurs, à force de sur-jouer en deviennent amusants, à l’instar du milliardaire affublé d’un masque (car il a une tête minuscule) qui tente de se venger avec ses poupées ou de son valet, qui est un nain. Blood dolls joue aussi sur un côté sexy avec des filles très jolies et dans un style « destroy » qui sont enfermées dans une cage et sont obligées de jouer de la musique, intéressante au demeurant, lors de plusieurs scènes dans le film. Pour terminer, on appréciera la fin du film qui comporte en fait 2 fins qui sont laissés au choix du spectateur : la fin normale et la fin « spirituelle ». En somme, Blood dolls est un pur nanar mais un nanar sympathique et qui comporte quelques bonnes idées.
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