Breakfast on Pluto (la planète, pas le chien) traite de la transgression sexuelle, du glam-rock, de l'Irlande des années 70, de la candeur, de la religion et de l'amour. Il y a dans ce film une exubérance romanesque, une irrévérence joyeuse, une liberté de ton qui emportent l'adhésion et l'enthousiasme et rendent sensibles à des situations et des dialogues qui d'ordinaire auraient paru insupportables de sentimentalisme. On ressent un réel plaisir à raconter une histoire, une empathie avec le moindre des personnages. Voilà un des meilleurs films de Neil Jordan depuis La fin d'une liaison.
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