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CRITIQUE DVD


UN JUSTICIER DANS LA VILLE 2 - EDITION BELGE




Titre : Un justicier dans la ville 2 - Edition belge

Version : Benelux
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 31/05/2008

Cette critique a été visitée 567 fois. Aide

 

Editeur : Columbia / Tristar
Année de sortie au cinéma : 1982
Date de sortie du DVD : 08/05/2003
Durée du film : 87 minutes
Acteurs: Laurence Fishburne


Résumé : Il est de retour ! La tâche du justicier n'est jamais achevée. Après le viol de sa bonne et la disparition tragique de sa fille, Paul Kersey (Bronson) reprend ses équipées nocturnes et c'est, à nouveau, l'escalade de la violence. Dans les quartiers chauds de Los Angeles, les voyous ne resteront plus jamais impunis. Un homme, dans l'ombre, a juré de se venger. Sûr de son bon droit, soutenu par ses semblables, il ira jusqu'au bout...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Toujours réalisée par Michael winner, cette première séquelle du "Justicier dans la ville" en reprend bien évidemment la même thématique, mais en s'axant plus sur l'action et le suspense pour continuer à suivre la croisade de Paul Kersey.
En effet, le script reprend le personnage principal du premier film désormais installé à Los Angeles où il coule une vie paisible avec sa nouvelle partenaire. Mais une agression sordide va réveiller ses vieux démons.
Le métrage ne s'attardera pas pour replacer son personnage principal, Paul Kersey, que nous retrouverons dans les bras d'une animatrice de radio, avec qui il va aller rendre visite à sa fille, toujours internée dans un établissement spécialisé suite à son viol vécu dans le premier "Justicier dans la ville", pour les emmener en balade. Très vite, l'insécurité annoncée pendant le générique va se manifester sous la forme d'une bande de petits voyous qui vont s'attaquer à Kersey et lui dérober son porte-feuille, l'entraînant dans une course-poursuite qui débouchera sur une bagarre avec l'un de délinquants qu'il laissera finalement filer.
De cette agression sans conséquences apparentes viendra pourtant l'élément déclencheur de la "rechute" de Paul Kersey puisque les vauriens, en possession de son adresse, vont aller s'attaquer à sa maison et agresser sa femme de ménage présente sur place lors d'une séquence terriblement réaliste et infâme au cours de laquelle les truands vont violer chacun leur tour la malheureuse, et le retour de Kersey accompagné de sa fille ne va pas arranger les choses puisqu'il se fera assommer et sa fille enlever.
Bien décidé à frapper fort dans cette première partie, le métrage va alors nous amener à suivre un second viol, celui de la fille de Kersey dans un hangar désaffecté par l'un des voyous, pour une scène cette fois-ci guère violente mais d'autant plus troublante devant l'inertie de la victime, qui ne reprendra ses esprits (ce nouveau viol aurait-il débloqué quelque chose dans son esprit ?) que pour essayer de s'enfuir en sautant à travers une fenêtre et aller s'empaler sur une grille en contrebas.
Bien entendu, l'annonce de la mort de sa fille va plonger Paul Kersey dans un chagrin vite surmonté par l'élaboration d'un plan visant à lui permettre de se lancer à la recherche des meurtriers de sa fille sans attirer l'attention de sa compagne, pour une seconde partie du film bien entendu directement dirigée vers cette quête évidemment fructueuse tout en arrivant à se distinguer du carnage du premier film.
En effet, Paul Kersey va ici seulement chercher à venger sa fille et sa femme de ménage en ne s'attaquant qu'à la bande responsable, ne frappant plus au hasard, mais avec un but précis et un motif encore plus "acceptable" édulcorant quelque peu l'idéologie parfois mal ressentie auparavant.
En plus le métrage va opposer à son personnage principal le commissaire de police new-yorkais qui l'avait démasqué quelques années plus tôt, apportant même un peu de légèreté à l'ensemble avec ce personnage humoristique qui offrira pourtant au métrage l'élément appelé à semer le plus le doute dans l'esprit d'un spectateur partagé dans son jugement des actions de Paul Kersey.
Par contre, l'embrigadement de sa compagne prônant la réinsertion des délinquants par des thérapies adaptées ne sera jamais vraiment mis sur le devant de la scène et n'entraînera pas de heurt direct comme on aurait pu s'y attendre, puisque le personnage principal préférera agir, laissant plutôt celle-ci participer activement au suspense constant pesant sur le métrage en risquant à tout moment de découvrir la double vie de son compagnon et ses exactions nocturnes, alors que l'étude de la personnalité de Kersey sera ici bien plus limitée, les remords d'antan ayant cédé leur place à une détermination sans faille clairement affiché par son plan méthodique et son acharnement sur ses "victimes" qu'il achèvera bien souvent d'une dernière balle inutile.
La violence ignoble et douloureuse du début du métrage se transformera par la suite en situations plus jouissives et directes, pour des fusillades franches et des mises à mort révélant bien le total manque de pitié de leur auteur.
Au travers de différents seconds rôles, le commissaire mais aussi un infirmier qui se rendra complice ou encore ce couple sauvé par l'arrivée de Kersey, le réalisateur arrivera quand même largement à orienter son spectateur quant à sa position vis à vis de son personnage principal, lui conférant une indulgence certaine qui semblera bien légitime à la vue des actes ignobles des voyous.
L'interprétation est convaincante, même si Charles Bronson ne laissera passer que peu d'émotions, alors que la mise en scène de Michael Winner est efficace, contribuant activement à installer un suspense durable tout en s'immisçant parfaitement dans les violences commises tout au long du métrage.
Donc, ce "Un justicier dans la ville 2" apportera une variante intéressante et efficace sur ce thème délicat, même si l'effet de surprise ne jouera plus beaucoup !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, pour ne perdre que quelques détails lors des séquences se déroulant dans l'obscurité.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale lyrique et adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes restent basiques et seules quelques bandes-annonces d'autres titres de l'éditeur sont disponibles en bonus.

L'affiche a un minimum d'impact, tandis que le verso est complet mais très classique. Le disque réintroduit la partie de l'affiche avançant Charles Bronson, tout en adoptant une tonalité délavée pas franchement réussie, alors que les mentions et les logos sont quand même voyants.


Note finale :

  (13/20)


Commentaires concernant cette critique

- le 02/06/2008 à 11:55 par flo001fg : D'après "Les années laser" du mois de mai 2008, les éditions à l'unité de ce film contiennent la version censurée amputée de 3 minutes, contrairement à l'édition "collector" (celle qui rassemble les 2 premiers films de la série).

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Voir la fiche DVD détaillée

Générique :
- avec Laurence Fishburne

Informations complémentaires :
- voir les différences entre ce DVD et l'édition française

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