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Titre
:
Halloween - Edition Aventi
Version :
Française
Auteur de la critique :
DVDpasCher
Date de la critique :
30/04/2008
Cette critique a été
visitée
214 fois.
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Editeur : DVDY Films Année de sortie au cinéma : 1978 Date de sortie du DVD : 24/09/1999 Durée du film : 87 minutes
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Résumé :
Il y a 15 ans, dans une petite ville des Etats-Unis, le soir d'Halloween, au cours de laquelle les enfants ont l'habitude de se déguiser, un petit garçon, Michael, épie sa soeur et son ami qui flirtent. Michael les suit et, armé d'un couteau de cuisine, assassine la jeune fille. Quinze ans plus tard, un psychiatre, le docteur Loomis qui étudie le cas du jeune meurtrier apprend que le criminel s'est échappé : il est revenu sur les lieux de son crime pour continuer son oeuvre...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Ce film de John Carpenter a semble-t-il marqué toute une génération. Lorsqu’on le voit pour la première fois, on ne peut que comprendre pourquoi. L’économie de moyens est la bienvenue et le bonhomme, non content de poser les bases d’un genre nouveau (et source de tout ce que le monde cinématographique connaît de Freddy et autres Jason) réussit le tour de force d’effrayer le spectateur lambda en ne montrant quasiment aucun plan gore. Pas de gros plan sur des têtes qui volent, pas de faux traversant les corps , pas de massacre collectif de pré-adolescents en rut, bien au contraire. Tout est suggéré, proposé de manière à laisser notre imagination vagabonder aux frontières de notre horreur inconsciente, ce qui rend d’autant plus fort ce qui se passe sur l’écran. De plus la musique épurée à l’extrême de Carpenter joue un personnage à part entière, véritable maîtresse de Myers dans ses œuvres et ses manipulations des jeunes psychées candides. Dans une mise en abîme subtile, on notera également un croquemitaine lui-même proche de la page blanche avec un visage toujours caché derrière une caricature sans expression (un comble pour un masque d’’Halloween tout de même) et aux motivations elles mêmes assez troubles, nonobstant l’envie viscérale de vouloir dessouder sa sœur aînée.
Les acteurs, encore peu connus à l’époque dont Jamie Lee Curtis en tête de peloton, sont étonnants de justesse et Pleasance campe un Loomis à 1000 lieux de son interprétation de Blofeld dans On ne vit que deux fois (les assidus des loupes comprendront où je veux en venir). Il est ici complexé, torturé, portant sur ses épaules une responsabilité qui n’est pourtant pas tout à la sienne.
Enfin, le caractère indestructible à l’extrême du serial killer, plutôt que de desservir le scénario, le renforce encore plus, rendant cet humain atypique véritablement démoniaque et permettant bien sûr de renforcer certains ressorts qui bien qu’attendus, collent toujours une frousse monstre à l’image de cette fameuse scène où Loomis voit simplement de l’herbe couchée là où quelques minutes plus tôt s’était effondré Myers, criblé de balles.
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Commentaires concernant cette critique
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- le 03/05/2008 à 21:39 par Ivenpast : Ou sinon, en étant bien bourré (à toi de voir le triple sens du terme), on pouvait aussi passer par Rhaaaaaaaaaaaaaah ! I Win ! (quoi, je te laisse juge) . Je ressors, j'avais oublié de fermer la porte!
Avis à tous, l'espion qui m'aimait est achevé; publication ds qques jours... Note finale du film : 7.5/10.
Continuez de réagir (et ne faites pas attention à nos délires de fin de journée)(ou rejoignez nous ! Plus on est de fous....) - le 03/05/2008 à 21:31 par Nicore : Pas mal ! Ou alors la critique d'Hallogouine pour certains ébats saphiques... Je sors aussi... - le 03/05/2008 à 21:14 par Ivenpast : Très drôle !! Cela aurait pu donner la critique d'Hallopine ... désolé, je sors! ...voir tous les commentaires...
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