CRITIQUE DVD

George Miller élève ce deuxième opus de la trilogie mad max au panthéon des films d’action.

Nous retrouvons le fameux guerrier de la route là où se terminait le numéro 1, sur l’asphalte dans son V8 interceptor qui a pris depuis pas mal de poussières et de coups. Le pétrole se fait tellement rare (au point d’éponger la moindre goutte au mouchoir) que les humains s'entretuent pour celui-ci. Les explications du prologue à peine terminées, nous nous retrouvons plongés déjà dans une course poursuite en plein désert où notre cher max à fort à faire avec une bande prêt à en découdre afin de récupérer ce si précieux liquide. Le ton est donné, nous sommes dans un monde barbare où seule la loi du plus fort règne. Indéniablement Miller a du se voir Duel en boucle, car il est évident que la méthode pour filmer est similaire. L’histoire importe peu, il est bien difficile de se situer dans le temps , quoique vu la montée vertigineuse actuelle du cours du brut ce n’est finalement pas si éloigné. C’est vraiment le western des temps modernes, les chevaux sont remplacés par ces mécaniques faites de bric et de broc, du pur délire.

Les personnages sont on ne peut plus caricaturaux, Mel-Max en cow-boy solitaire dans sa monture survitaminée erre comme tous les autres à la recherche illusoire d’un monde meilleur, il a toujours cette rage et se garde bien de développer des sentiments humains envers ses proches, sans doute pour se protéger, mais l’injustice fait rejaillir le flic fantôme qu’il est devenu et qui ne peut s’empêcher de faire régner l’ordre. Les seconds rôles sont épatants, Vernon Wells en vrai méchant et Bruce Spence en charmeur de serpent et en allié inattendu. L’humour est omniprésent, permettant de reprendre quelques secondes de répits entre chaque scène d’action jusqu’à la scène finale et ces 14 minutes ininterrompues de courses poursuites. A la 78 minute, la trentaine de plans consécutifs où Max tire sur le chauffeur et la voiture vient exploser en choc frontal non sans avoir, au préalable, fait faire un double soleil à un motard, représentent pour moi la plus belle cascade sans effet numérique à ce jour.

Ce western mad-maxien intemporel malgré ses 27 ans n’est pas si cabossé que cela et tient encore très bien la route.

Grosse déception, dès le début, le grain est incroyablement présent, le générique n'est même pas stabilisé. On note pas mal de poussière qui se baladent sur l'écran, les couleurs sont ternes, vraiment indigne d'un DVD. Pour les puristes, la scène ou max rencontre Bruce Spence et son serpent met en évidence la différence de la météo où l'on passe d'un bleu magnifique à un ciel surchargé de nuages

On retrouve un 5.1 parfois inégal. La scène où la raffinerie explose semble étoufée alors que le sifflement des arbalètes est incroyablement présent. La musique de Brian May accentue parfaitement les scènes d'action, dans l'ensemble c'est du bon boulot.

La continuité dans la médiocrité de warner et du mépris qu'il affiche face à ses clients force le respect !
En clair pour un bonus c'est plus cher !

Là aussi à part un chapitrage intérieur, c'est le top de la médiocrité. Un gamin de 10 ans ferait mieux comme jaquette, pas très difficile en effet de prendre une image à la volée en collant le titre, le tout horriblement pixélisé. Quant à la sérigraphie, pas le temps les éditeurs avaient rendez-vous au restaurant

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