J'avoue que je reste sur ma faim pour 2 bonnes raisons. La première est qu'avec la filmographie de david fincher et notamment l'epoustouflant seven, on s'attend à une ambiance glauqe, étouffante faisant ressortir tout ce qu'il y a de plus mauvais chez l'homme. Hélas à part 2 scènes dont celle dans la cave (le meilleur moment) où enfin un frisson d'angoisse nous envahit, on ne retrouve pas vraiment la patte du réalisateur. Le seul moment malsain et très voyeur est cette longue mise en scène du tueur dans un parc et la séance inutilement violente de poignardage, était-ce bien nécessaire ?
La seconde raison est l'extrème longueur du film, alors était-ce pour bien appuyer l'enquête qui s'est déroulée sur 2 décennies ? Indiscutablement Fincher a privilégié l'histoire plutôt qu'un casting de star, ce qui au final n'est pas un mauvais choix. Jake Gyllenhall, dont le jeu reste toujours sobre et juste, dessinateur de presse sans grand talent et le seul qui ne lâchera jamais l'affaire, mark ruffalo l'inspecteur, excellent, et robert downey jr le chroniqueur alcoolique qui ne se remettra jamais de cette enquête non élucidée.
Au final on note un grand déséquilibre, il faut vraiment s'accrocher la première heure, la seconde commence à éveiller un début d'interêt et la dernière demi-heure nous captive vraiment.
|