Un véritable régal !
Nous suivons ces 3 personnages qui au départ tout les oppose. Il y a la serveuse (Helen Hunt), obsédée par son fils et ses multiples maladies qui lui ôte de ce fait toute vie privée. Il y a le peintre (Greg Kinnear) artiste gay où sa vie va basculer en un instant suite à une agression dans son appartement et il y a l'écrivain (Jack Nicholson) dont les troubles obsessionnels compulsifs le rendent antisociable et vraiment cynique.
Petit à petit, les 3 personnages à force de se croiser, de se titiller ou se détester vont finir pas s'apprécier. Jack nicholson au sommet de son art est bien evidemment le coeur de cette histoire, personnage rebutant ayant un avis aussi tranchant qu'un scalpel pour chaque situation, va peu à peu au contact de la serveuse et d'un chien redevelopper une certaine humanité pour ses proches. Ca cabotine énormément surtout helen hunt, il y a quelques clichés inévitables, mais on se délecte chaque fois qu'elle déstabilise nicholson. Le grand moment est où ce personnage antagoniste l'invite et démarre très bien la soirée en précisant "pourquoi dans ce restaurant on m'oblige à porter la cravate alos qu'on vous autorise à venir en tablier" et dans la minute qui suit arrive malgré sa morale à sortir "face à toute cette générosité que vous dégagez, vous m'avez donner l'envie de devenir meilleur" Touché en plein coeur ! L'histoire distille parfaitement ces moments savoureux et les 2h10 passent bien vite.
Au mot fin, on a envie de voir la vie avec plus d'optimisme, on se sent bien tout simplement.
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