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Titre
:
CQ
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
21/02/2008
Cette critique a été
visitée
723 fois.
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Editeur : StudioCanal Année de sortie au cinéma : 2001 Date de sortie du DVD : 02/09/2003 Durée du film : 91 minutes Acteurs: Gérard Depardieu Romain Duris
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Résumé :
Paul est un jeune américain qui vit et travaille à Paris. Il voudrait devenir cinéaste. Il travaille sur "Codename Dragonfly", une coproduction italienne de science-fiction. Mais lorsque Andrzej, le réalisateur du film est viré du tournage par le producteur, Paul se voit recruté pour le remplacer avec pour mission de créer une fin spectaculaire. Très vite, Paul tombe amoureux de l'héroïne du film, Dragonfly...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Avec CQ, le fils de Francis-Ford Coppola, Roman Coppola réalise son premier film. Très différent des films du réalisateur du Parrain ou encore de Sofia Coppola, CQ se veut avant tout une déclaration d'amour pour le cinéma, et notamment d'un type de cinéma qui n'existe plus. Le début du film joue à la fois sur le côté kitsch et sur le côté sexy avec l'agent Dragonfly (interprétée par le mannequin Angela Lindvall) : l'hommage au cultissime Barbarella est évident (la suite du métrage prouvera que le côté Barbarella du film est évident avec notamment des décors en carton assez kitschs et des combats ridicules). L'action du film, qui est censée de dérouler en 1969 (période de Woodstock), fait également très nouvelle vague avec des allusions à A bout de souffle de Godard. Une des autres citations de Roman Coppola est le fameux Danger Diabolik de Mario Bava avec la scène des billets de banque qui recouvrent la belle Dragonfly. Le film de Coppola est une déclaration d'amour au cinéma avec un lieu de tournage symbolique à Paris et une scène à Rome (évocation de la Dolce Vita). Le personnage principal du film, qui joue le rôle d'un réalisateur de film, doit faire avec un producteur qui est une parodie du Dino De Laurentis. Surtout, ce réalisateur (dans le film) est amoureux de l'actrice jouant le rôle de Dragonfly. En fait, il est amoureux d'une image et plus généralement du cinéma. Dans un film mélancolique vis-à-vis d'une époque révolue et d'un type de cinéma (les kitscheries à la Barbarella) qui n'existe plus, Roman Coppola livre un film personnel assez touchant. Un film qui est loin d'être parfait mais qui se révèle tout de même intéressant.
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