C’est quoi là haut dans le ciel ? Un oiseau, un avion, non c’est… Robocobra !!!
Oubliez les deux premiers films, d’ailleurs oubliez tout, Nancy Allen, Verhoeven, Peter Weller et même un scénario, ils ont tous changés.
Tout commence dans un futur proche, puisque la paranoïa japonaise est omniprésente depuis Blade Runner, dont on sait qu’ils domineront le monde économiquement dans l’avenir, ils ont réussi à racheter l’OCP, leur projet est de construire une ville extrêmement moderne dans l’ancien Detroit, oui mais voilà, c’est qu’il y a des habitants là-dedans qui sont très pauvres, (qui vivent tous de même avec des télés, ordinateurs etc…) et qui ne quitteraient leur quartier pour rien au monde.
C’est alors que les méchants japonais font appel à des Réhab (réhabilitateur, pas joli comme nom), ce sont des mercenaires, commandé par un commandant vraiment sans pitié et très méchant (Nancy Allen en fera les frais) qui tuent les habitants et vident les quartiers, mais la résistance s’organise.
Pendant ce temps, la police se bat contre les « barjot punk », des punks barjot quoi, avec un look vraiment improbable (Frank Miller est au scénario, ça explique peut-être ?), ils sont dans une mauvaise passe, mais arrive Cobra, Robocop désolé avec un gros « gun » à la place de… sa main, à partir de là, on commence à cerner le désastre que ce sera.
Dans le deuxième film, on l’avait réglé sur mode « instruction civique pour les maternelles », là c’est l’inverse, on l’a réglé sur mode vengeance et machine de guerre, comme Buzz l’éclair il va apprendre à voler de ses propres ailes. Oh mais attention, les méchants japonais, ont prévu le coup, ils ont fabriqué en série des T1000, des androïdes de combats avec un super brushing, et puisqu’ils sont de fabrications japonaises, leurs passions c’est le kung-fu et le sabre, qu’ils adorent faire tournoyer, mais voilà après un combat pitoyable Robocop c’est le plus fort.
Oui les poncifs du genre sont là, le traître, la petite fille orpheline, la gentille scientifique, le méchant scientifique, les méchants japonais, les gentils flics qui préfèrent finir pauvre et sans retraites que d’expulser des gentils gens, le méchant commandant, le gentil Robocop mode bourrin mais qui bizarrement est moins solide que dans les autres films, un petit coup de pied et hop il est à terre, mais j’éviterai de parler des incohérences, car je suis de bonne humeur aujourd’hui.
Ce film est un navet, un ratage complet, il ne subsiste rien des deux premiers films, de plus le fait de voir le visage de Robert John Burke au lieu de Peter Weller ça fait un choc, d’autant plus qu’il n’a pas le talent de son prédécesseur, ni le réalisateur d’ailleurs.
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