CRITIQUE DVD

Elliot Richards est ce que l’on peut qualifier, un loser, un lourd dont tout ses collègues se moquent, mais lui étant un grand naïf, il ne remarque rien, en faite, on l’inviterait à un dîner un mercredi soir que ça ne m’étonnerait pas.
Etant amoureux d’une fille clairement inaccessible, il conclue un pacte avec le diable en la personne d’Elizabeth Hurley qui lui propose 7 vœux, ces vœux ne lui serviront qu’à tenter de séduire sa belle de différente façon, en multipliant les clichés les uns après les autres.
Ca commence par vouloir devenir un homme riche et puissant, en passant par hyper sensible, également devenir intelligent, où à l’inverse avoir du muscle, bref à chaque fois, on assiste à des sketches très drôles où il y a toujours quelque chose qui cloche.
Il faut voir ce film, comme une comédie sympathique, qui n’évitent bien évidemment pas les poncifs du genre, que Elliot Richard est un homme bien, que personne ne sait reconnaître son talent, qu’il est gentil et que c’est trop injuste qu’on se moque de lui, mais qu’heureusement à la fin, c’est un big happy end.
C’est vraiment dommage que la fin ne soit pas un petit peu plus corrosif et se démarque trop du reste.

L’image ne souffre d’aucun défaut et les couleurs sont vives, je m’étonne de voir comment un look et une coiffure différente, peuvent changer le style d’un homme.
Niveau effets spéciaux, c’est un peu faiblard (bonjour le numérique), mais bon mis à part la fin, il n’y en a quasiment pas.

Que ce soit en VO ou en VF, les enceintes sont bien mises à contribution, avec un son vif et puissant.
Les langues se changent uniquement par le menu, nous avons des sous-titres imposé lorsqu’il parle en espagnol (excellente scène par ailleurs).
Egalement présent deux commentaires audio, un du réalisateur et l’autre du producteur et d’Elizabeth Hurley.

Nous avons le choix entre un menu riche, célèbre, intelligent ou sensible, en réalité ça ne change pas grand chose, nous avons Brendan Fraser dans un personnage différent qui correspond à la caractéristique.

Niveau bonus, le DVD est assez fourni :
- Mini documentaire HBO : Le making of promotionnel du film présenté par Elizabeth Hurley
- Coulisses de la session d’enregistrement : on assiste à un enregistrement musical avec l’orchestre et la scène en bas de l’écran
- Deux scènes inédites, « le match de basket » où l’on assiste a un long dialogue sans queue ni tête des deux présentateurs (certainement de l’improvisation) et un vœu inédit « Frasques de Rockstar » que j’aurais bien aimé voir dans le film, mais il faut avouer qu’avec cela le film ne serait plus un film familial.
- Mini documentaire : la création des costumes par Deena Appel
- Bande-annonce et spots TV : uniquement en VO sans sous-titres
- Galerie d’images

Boîtier amaray transparent, avec sur le verso de la jaquette les chapitres.
La sérigraphie représente Elizabeth allongée mais amputée par le rond central, le titre est présent en anglais et en français et les logos sont relativement discrets.
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