Lorsque Tony Montana-Al Pacino arrive aux états-unis comme pseudo réfugié politique, pas un seul instant il ne se voit comme plongeur dans un vulgaire snack.
C'est très vite qu'il veut gravir les échelons et peu importe la manière. Lorsque qu'après un échange de drogue plutôt violent avec la fameuse scène de la tronçonneuse il fait connaissance de frank lopez-robert loggia, et surtout de la sublime michelle pfeiffer, dès lors il comprend une chose, l'argent lui donnera le pouvoir qui lui amenera cette femme. "The worlds is yours" est bien sa devise, c'est ce qui l'amene un temps à la gloire mais très vite aussi à sa perte.
Ce film a 25 ans et n'a pris aucune ride, al pacino est toujours aussi énorme, à la limite du cabotinage, michelle pfeiffer en blonde version iceberg est loin de jouer les potiches et même si ses uniques moments de plaisir sont ses rails de coke, elle n'en garde pas moins un regard très lucide sur ce qui se passe autour d'elle. Quand à Brian de palma grand disciple du maitre Hitchcock, il lui rend un bel hommage avec cette fameuse scène de tronçonneuse et ses longs travellings alternant de la salle de bain vers la voiture, un vrai régal. Pour la petite histoire le script écrit par oliver stone alors dépendant à la cocaine, donna le surnom de Montana en référence au quaterback des 49ers de san francisco et joueur légendaire de l'époque Joe Montana.
La seule déception dans ce film est cet accent ridicule dont est affublé al pacino dans la version française.
|