La canicule, plus les embouteillages peuvent conduire un homme (en l’occurrence Michael Douglas, avec des grosses lunettes et une coupe de cheveux des plus ridicule) vers la folie furieuse, surtout si à la base nous sommes quelqu’un de soupe au lait.
Il a suffit d’un rien, c’est vrai, d’un coréen qui exagère sur ses prix, pour qu’il casse tout à coup de batte de base-ball, puis le destin est quelque chose de vraiment bizarre, ça aurait pu en finir là, et qu’il reprenne une vie normale mais non, au cours de sa pérégrination dans les zones sensibles de Los Angeles, il croise des loubards hispaniques avec un fort accent et par un coup scénaristique, cet homme « dangereux » se retrouve avec une mitraillette et un sac rempli d’armes, et à partir de là, il ne faut pas le chercher, il détruit une cabine téléphonique car un monsieur lui a fait une réflexion sur le fait qu’il était suspendu au téléphone par exemple.
Mais surtout lui vient une envie présente de manger dans un fast-food et là, on atteint le summum du ridicule, Douglas veut son petit déjeuner alors qu’il est 11h33 et qu’à partir de 11h30 on passe à la formule déjeuner, à partir de là, il pete un câble et philosophie sur le pourquoi des photos non contractuelles des menus.
A partir de là, on se dit que le grand réalisateur Joël Schumacher (Batman Forever, Batman et Robin, Bad Company… bon j’avoue, je suis méchant, il a aussi réalisé le film génial « Phone Game ») a épuisé toutes les caricatures possible avec les hispaniques et le vendeur coréen par exemple, mais finalement il lui restait une carte maîtresse, qu’il n’avait pas utilisé (avec certainement un militantisme contre le néonazisme très fort) car oui Michael Douglas décide de changer de chaussure dans un surplus militaire et qui dit surplus militaire, dit forcément gérant néonazi, dès qu’il rentre, on s’aperçoit que ce gérant est très politiquement incorrect en insultant de « taphiole » des homosexuels (comment il sait ? Faut dire, qu’ils ne sont pas discrets de se balader en justaucorps de danse) puis puisque Douglas lui est sympathique, il l’invite dans son jardin secret, un musée à la gloire du troisième Reich, et là bien que la situation ne s’y prête pas forcément, c’est l’hilarité qui nous gagne tellement c’est risible et peu crédible, « Tiens, regarde c’est du Zyklon B, tu te rappelles ? Je me demande combien de Y*****, ça a tué ce truc » « Je t’aime bien, t’a eu raison de faire ça, dans le McDo, c’est plein de Bam***** » et j’en passe, il lui montre tout son arsenal, dont un bazooka qui lui sera utile par la suite.
Après ce passage anthologique, il s’énerve (et oui encore) contre une autoroute et demande de l’aide à un garçonnet (qui malgré son âge est un génie en arme de destruction massive, qui débarque d’ailleurs dont ne sait où !) pour utiliser le bazooka.
La suite je vous le laisse le découvrir, un film qui se regarde avec plaisir en le prenant au troisième degré, les moments d’hilarités sont très nombreux, et les personnages caricaturaux à souhaits on sait bien évidemment comme ça va se terminer.
La meilleure comédie de Joël Schumacher.
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