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CRITIQUE DVD


COFFRET MEL BROOKS




Titre : Coffret Mel Brooks

Version : Française
Auteur de la critique : nicofeel
Date de la critique : 24/12/2007

Cette critique a été visitée 252 fois. Aide

 

Editeur :
Durée du film : 0 minutes


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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Le grand frisson :
Le grand frisson (High anxiety de son titre original) est une nouvelle parodie de Mel Brooks, cette fois axé sur les films d'Hitchcock. D'ailleurs, l'ensemble du film lui est dédié puisqu'on peut lire dès le début du film : "Ce film est dédié au maître du suspense Alfred Hitchcock". Le scénario pourrait rappeler en partie La maison du docteur Edwardes puisqu'il s'agit pour le docteur Richard Thorndyke (incarné par Mel Brooks) de s'occuper d'un asile psychiatrique alors que lui-même souffre de graves maux de tête et par la suite de prouver son innocence quant à des meurtres. Le grand frisson est comme d'habitude une comédie particulièrement décalée, avec notamment une infirmière sado-masochiste, un chauffeur qui a des tics (mais surtout qui utilise la même expression). Mel Brooks se permet même de nous faire un grand numéro de chanteur à la Frank Sinatra dans une scène hilarante, où il interprète High anxiety (Le grand frisson). Les citations aux films d'Hitchcock sont nombreuses : outre La maison du docteur Edwardes, on a droit à plusieurs allusions à Vertigo (notamment à la toute fin du film), aux oiseaux (ce qui donne d'ailleurs lieu à une scène bien ridicule) ou encore à La mort aux trousses lorsque Richard Thorndyke donne rendez-vous à l'étrange femme blonde (là encore un clin d'oeil à Hitchcock, et notamment à Grace Kelly ou Kim Novak). Si le film se révèle relativement plaisant, il n'atteint cependant pas la puissance des meilleurs films de Mel Brooks.
Note du film : 7,5/10

Frankenstein Junior :
Avec Frankenstein Junior, Mel Brooks réalise une savoureuse comédie. Mais surtout il rend un vibrant hommage aux films d'horreur d'antan, alors en noir et blanc. Car si Frankenstein Junior est une parodie du mythe de Frankenstein, avec le petit-fils de Frankenstein (lequel a honte de son grand-père, et se fait dès lors appeler "Fronkonstine"), celle-ci est très respectueuse du mythe originel. Les gags ont beau pleuvoir (avec une assistante très sexy et quelques allusions sexuelles on ne peut plus claires, notamment à la toute fin du film ; avec un Frankenstein qui est à la base un professeur en sciences à l'Université !), Mel Brooks montre toujours un amour certain envers le genre qu'il parodie. D'ailleurs, si les gags sont effectivement très drôles, Mel Brooks ajoute un côté très attachant dans les rapports entre le docteur Frankenstein (interprété par un Gene Wilder au sommet de sa forme) et sa créature ; comme le prouve très clairement une des scènes finales du film. La fin du film montre en outre que le réalisateur apprécie tous ses personnages, par un happy end tout à la fois drôle et émouvant. Bénéficiant d'un scénario solide, d'acteurs tous particulièrement bons, et d'une photo en noir et blanc très belle, Frankenstein Junior constitue une excellente parodie, et certainement un des tous meilleurs films de Mel Brooks.
Note du film : 9/10

La dernière folies de Mel Brooks :
Avec La dernière folie de Mel Brooks (Silent movie pour son titre original, beaucoup plus évocateur), le réalisateur du même nom rend hommage, par une comédie, à un genre considéré comme désuet à l'heure actuelle, le muet. Mel Brooks pousse le vice à ne pas inclure un dialogue dans le film depuis le début jusqu'à la fin (mis à part une scène culte avec le mime Marceau qui va être le seul à dire une parole, à savoir le mot NON). Pour comprendre l'histoire qui se déroule sous nos yeux, on a droit à des cartons remplis de textes, comme lors des films muets ! Et pourtant, le film est bien en couleurs avec des gags qui sont très burlesques sur le fond. D'ailleurs ces gags, très proches de ce que donne un Benny Hill, se prêtent particulièrement bien au fait que le métrage ne comporte pas de paroles. Pour réussir dans le film son projet, Mel Fun (inteprété évidemment par Mel Brooks) doit ramener à son producteur avec deux de ses acolytes des stars. S'il trouve des stars, son film pourra avoir lieu. Dès lors, Mel Brooks fait se succéder des gags assez réussis dans l'ensemble où l'on voit : Burt Reynolds (dans une scène de douche particulièrement hilarante), James Caan, Liza Minnelli, Anne Bancroft et Paul Newman. Chacun semble d'ailleurs s'amuser à jouer le jeu le temps d'une scène. Au final, si le film est assez réussi, il faut accepter cependant le principe de base, à savoir pas une parole qui n'apparaît à l'écran.
Note du film : 8/10

Chienne de vie :
Avec Chienne de vie, Mel Brooks réalise certainement l'un de ses films les plus personnels. Habitué des bonnes grosses parodies (parfois assez lourdes il faut bien le reconnaître), Chienne de vie utilise certes une nouvelle fois le ressort de la comédie mais le film prend un ton assez différent. En effet, Mel Brooks profite ne nous montrer un homme qui passe de l'homme le plus riche du monde à un véritable clochard pour avoir un regard très juste sur les laissés pour compte de la société. Mel Brooks n'a jamais eu un regard aussi empli d'humanité que dans ce film. Mel Brooks montre que tous les gens sont des êtres humains qui méritent qu'on ne les oublie pas, quelle que soit leur condition. Il en profite également pour dresser un constat assez dramatique sur ces mêmes laissés pour compte. Le ton de la comédie utilisé dans le film permet de prendre avec du recul la thématique abordée, même si les problèmes sont clairement abordés. Mel Brooks dresse aussi le portrait d'un homme (qu'il interprète d'ailleurs dans le film, Mel Brooks ayant le rôle titre) capable de changer du tout au tout, comme le prouve son idylle avec une femme qui vit comme une clocharde. Une des plus belles scènes du film est d'ailleurs une belle chorégraphie, qui n'est pas sans rappeler moults comédies cmusicales, où l'on sent clairement à ce moment que les deux personnages ont fusionné et que, malgré les barrières sociales originelles, l'amour a vaincu. En somme, ce film, très bien interprété et scénarisé, montre un certain engagement de Mel Brooks sur le plan sociétal qui demeure fort intéressant.
Note du film : 9/10

La folle histoire du monde :
Avec La folle histoire du monde, Mel Brooks s'attaque à l'histoire du monde des origines à la Révolution Française. Concrètement, son film est divisé en plusieurs parties qui comprennent : la période préhistorique ; l'Empire Romain ; l'Inquisition espagnole et la Révolution Française. Le film démarre donc aux origines du monde. Le ton du film est donné avec un Mel Brooks qui parodie le début de 2001 Odyssée de l'espace. La suite des aventures de Mel Brooks, qui est acteur dans chacune des séquences, est une succession de sketchs qui sont certes lourds mais qui globalement font mouche. Mel Brooks s'amuse à présenter certains de ses personnages comme des tyrans stupides (l'empereur romain) ou des rois lubriques (le roi Louis XVI). Certaines scènes sont chorégraphiés et donnent lieu à des séquences que l'on apparenterait plutôt à des comédies musicales ; pourtant, le ton est là encore bien parodique notamment lors de la séquence de l'Inquisition où l'on présente le grand Inquisiteur comme un personnage pervers et assoiffé d'argent. Au final, le film, offre de bons moments de rigolade (ne se prenant jamais au sérieux, comme le prouve la fin du film qui rappelle que nous sommes au cinéma et que tout est dès lors possible) et avance à cent à l'heure. En somme, il s'agit là d'un très bon film de Mel Brooks.
Note du film : 8,5/10

Le mystère des douze chaises :
Le mystère des douze chaises, réalisé en 1970, est l'un des tous premiers films du réalisateur Mel Brooks. Ce dernier, spécialisé dans les parodies de genres, construit ici le pitch de son film à partir d'une histoire de deux journalistes russes dans les années 20. Il faut comprendre, pour résumer, que plusieurs personnages (dont l'un est joué par Mel Brooks lui-même) vont traverser la Russie pour tenter de découvrir les bijoux d'une famille qui sont cachés dans une des douze chaises de la salle à manger de cette famille. Dès le départ du film, on comprend que le ton comique va être employé avec un générique qui joue dans la caricature de la représentation du peuple russe, de même pour la musique (le thème principal du film ayant été fait par Mel Brooks en personne). Mel Brooks va nous balader avec ses personnages dans ce qui doit être considéré comme la Russie (mais les décors nous montrent bien qu'on n'est pas en Russie) en utilisant des gags propres au burlesque (hommage à Charlot) et à des situations comiques que ne renieraient ni un Lubitsch ni un Hawks. En plus de cette veine comique, Mel Brooks en profite pour se montrer cinglant vis-à-vis de la société (appat du gain notamment) et de la religion. En somme, un film méconnu de Mel Brooks tout à fait intéressant.
Note du film : 8/10

To be or not to be :
Avec To be or not to be, Mel Brooks produit le remake (car le réalisateur est Alan Johnson) l'un des films les plus célèbres de l'un de ses cinéastes préférés, Ernst Lubitsch. D'ailleurs, mis à part le fait que désormais le film est en couleurs et évidemment avec de nouveaux acteurs, le scénario du film original est respecté dans ses grandes lignes. Mel Brooks tient l'un des rôles clés du film, celui de monsieur Bronski, un acteur assez mauvais qui dirige un petit théâtre à Varsovie. Au même titre que sa femme, il va tenir un rôle fondamental pour subtiliser une liste de noms très importants qui est détenue par un traître, à la solde des nazis. On retrouve donc dans le rôle des époux Bronski notre bon vieux Mel Brooks et dans le rôle de son épouse Anne Bancroft. Comme dans le film de Lubitsch, les gags se succèdent à toute allure. Le réalisateur fait passer les nazis pour des êtres stupides (notamment dans le salut hitlérien) et assez lourdauds. On notera par contre que les gags sont plus appuyés que chez Lubitsch, la finesse n'étant pas toujours de mise avec Mel Brooks. Mais bon, au final on passe un très bon moment à voir ce film qui certes est moins bon que son illustre prédécesseur, mais se suit avec un plaisir certain.
Note du film : 8/10


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2/3)

Une image globalement de bonne qualité, sauf sur le DVD du film Le grand frisson.


Globalement pour les 7 DVD, un son très clair qui ne souffre d'aucun défaut.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Seul le DVD de Frankenstein Junior comporte des bonus dignes de ce nom, à savoir : Des commentaires audio de Mel Brooks (non sous-titrés !), des bandes annonces et sports TV du film ; 7 scènes coupées ; un bêtisier d'environ 5 minutes ; un documentaire sur les coulisses du tournage.
Sur les 6 autres DVD, on a simplement droit à la bande annonce du film.


On a droit à un gros coffret en carton (assez solide) qui représente des images des 7 films autour du nom de Mel Brooks. Le carton contient 7 boîtiers amarays (et 7 DVD donc), regroupant ainsi les 7 films.


Note finale :

  (13/20)


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