Auteur récemment d'un Bubba Ho Tep très remarqué et très apprécié, Don Coscarelli en a profité pour faire partie du cercle de la saison 1 des Masters of horror. Une nouvelle fois très différent des autres métrages de cette anthologie, La survivante propose, comme son nom l'indique, un survival. Le film qui est l'un des plus courts de cette anthologie des Masters of horror (environ 50 minutes) n'en n'est pas moins d'une grande efficacité. En effet, sur ce format court La survivante nous dit tout ce qu'il faut savoir. D'entrée, l'ambiance est posée avec une jeune femme qui a un accident de la route. Une fois remise de ses esprits, elle doit faire face à un terrible boogeyman, véritable force de la nature. Dans une nuit orageuse (on pourra remarquer la très belle photo du film) cette femme doit survivre et échapper au boogeyman. Un véritable jeu du chat et de la souris s'instaure. Mais via de nombreux flashbacks, on apprend que cette femme a déjà été entraînée (contre son gré) par son mari , lequel a visiblement quelques problèmes sur le plan psychologique. L'ambiance du film est tendue et la mise en scène très dynamique. Par certains aspects, le film fait inmanquablement penser à Massacre à la tronçonneuse (celui de Tobe Hooper) et au plus récent Jeepers Creepers. Le final nous offre un joli retournement de situation et nous montre une héroïne qui, comme souvent, sort certes plus forte d'une telle épreuve mais psychologiquement atteinte. En somme, La survivante est un film sur le genre du survival qui tient toutes ses promesses. Une réussite.
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