Surfant sur la vague des films-catastrophe apocalyptiques comme Deep impact de Mimi Leder ou Armageddon de Michael Bay, Apocalypse a été réalisé en 1996 par Hubert de la Bouillerie.
Le réalisateur s’est démarqué en y injectant un postulat de pure science-fiction : une informaticienne de génie mais folle (interprétée par la charmante Laura San Giacomo, remarquée dans l’excellent Sexe mensonges et video de Soderbergh) programme un cargo spatial rempli de solarium explosif afin que celui-ci entre en collision avec la Terre, détruisant ainsi complètement la planète.
Sur cette trame, Apocalypse va y ajouter une capitaine (jouée par Sandra Bernhard) qui, aidée d’un jeune barman, va essayer d’éviter le pire, d’autant plus qu’un fou psychotique a pris possession du cargo.
Sympathique série B disposant de très faibles moyens, le film s’enlise hélas progressivement dans les clichés les plus éculés. Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux, de même que l’intrigue, au départ plutôt intéressante (notamment dans l’utilisation des textes de Shakespeare dans le programme destructeur !), devient rapidement routinière et prévisible. Par ailleurs, la mise en scène est d’une grande platitude, rendant le film assez poussif par moments.
Souvent invraisemblable, Apocalypse se laisse néanmoins regarder sans déplaisir, mais s’oubliera aussi vite que le film aura été vu.
|