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Titre
:
L'arche du désert
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
08/12/2007
Cette critique a été
visitée
178 fois.
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Editeur : K-films Année de sortie au cinéma : 1997 Date de sortie du DVD : 12/07/2006 Durée du film : 90 minutes
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Résumé :
Dans l'immensité du Sahara, l'image caresse le désert, flottant sur ses vagues, pour arriver à l'oasis, la vie au milieu du vide. Un village et une palmeraie où différentes communautés cohabitent et travaillent, harmonieusement semble-t-il. Mais soudain, aux rires juvéniles d'Amin et Myriam, amoureux insouciants qui s'embrassaient à l'écart, répond la charge des frères de la jeune fille, armés de bâtons. Ils emportent violemment Myriam et frappent Amin. Du sang est versé sur le sable, vengeance symbolique de la vertu outragée de Myriam, qui elle-même offrira plus tard, alors qu'on veut la marier de force, le sang de l'époux sabré sur sa robe, au lieu de son rouge virginal sur le drap des noces, comme c'est la coutume.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8.5/10) |
Avec l'arche du désert, le réalisateur algérien Mohammed Chouikh fait explicitement référence à L'arche de Noé. Sauf que dans son film, on assiste plutôt à l'inverse du mythe de Noé. En effet, dans ce film, des ethnies très différentes cohabitent dans un endroit où l'eau, denrée rare, coule. De simples baisers entre Myriam et Amin, vont provoquer l'embrasement de cette communauté. Des conseils de « sages » ont beau être convoqués, on constate que c'est évidemment l'ethnie la plus forte qui a le dernier mot. Ce film montre la folie des hommes pour un problème qui aurait pu se régler très rapidement. Les enfants et les femmes, très lucides dans cette affaire, ne peuvent rien faire et assistent malgré elles à toute une série de violences. La cohabitation d'ethnies différentes est très difficile comme le montre ce film (la notion de racisme est sous-jacente). Ce n'est donc pas une arche de Noé, censée sauver du déluge toutes les espèces animales, que nous montre Mohammed Chouikh mais une arche du désert où les dunes ont remplacé les eaux et où les coeurs des hommes se sont asséchés. Il n'y a finalement dans cette entreprise que peu de personnes qui s'en sortent : c'est notamment le cas de cet enfant qui quitte cette communauté pour tenter de rallier une communauté où l'on ne brûle pas les maisons et où l'on ne tue pas les enfants.
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