CRITIQUE DVD

Jean Philippe partait d'un postulat de départ interessant : que serait le monde si Johnny n'avait pas existé autrement que sous mkldans la caricature.
Côté scénario, le spectateur a droit à quelques pépites, tournant évidemment autour de la reconstruction du mythe de Johnny (essais vestimentaires, 1ère rencontre dans le bowling....) mais le point fort reste evidemment dans le traitement de la vie de famille d'un côté et de l'autre pour notre nouveau sliders et pour Johnny qui s'amuse visiblement lorsqu'il redécouvre sa vie.

Pourtant, la sauce ne prend pas tout à fait et il reste quelques lourdeurs. On citera pour l'exemple l'explication (trop) rapide du pr Nimbus de service afin d'éclaircir le problème de changement d'univers au plus vite pour les néophytes. Des films comme Un jour sans fin où le très bon Pleasantville ne se sont même pas arrêtés au problème, partant du principe que le spectateur accepterait d'emblée l'univiers qui lui était proposé.
La fin pose également problème. Pour ne pas tout dévoiler, comment se peut-il que Johnny l'appelle dans ce monde en lui demandant si tout va bien alors que lui même ne peut scénaristiquement parlant pas faire la relation entre ses univers parallèles qui se révèlent au nombre de trois (pour le moment). Si Luccini doit se prendre un coup de minuteur archaïque dans le pif à chaque fois qu'il veut tenter de retrouver son monde, on ne s'en sortira pas.

Le film est également trop court, tout ça est emballé à la va-vite... Du moment où Jean Philippe participe au popstars local (très bons kaméos de Poelvorde et de Mia Frye au passage) , le scénario s'emballe et classe tout en 20mn. Terminé l'approfondissement du personnage et bonjour les effets pyrotechniques. 30 mn supplémentaires auraient été les bienvenues.

C'est essentiellement pour ces motifs qu'on passe à côté d'un bon film familial qui ne se prend pas la tête à un téléfilm de luxe qui sera (multi)diffusé par TF1 pour de futurs Noël.

Dommage.

Excellent transfert. Les scènes de nuit sont parfaitement compressées, pas un bug ne vient entacher l'ensemble du visionnage. Les scènes sont fluides, les couleurs parfaitement saturées (malgré l'exubérance de certains costumes) et la scène finale permet de s'en prendre plein les mirettes. La courte durée du film et l'unique présence du français en piste audio explique peut être cela.

Plusieurs pistes sont proposées , mais pour vraiment profiter du spectacle, rien ne vaut le 5.1. L'impression d'être dans un concert lors du final est flagrante.
Pour le reste, les diallogues sont très clairs et les musiques d'ambiance ne monopolisent pas l'écoute.

Pas grand chose de constructif. Les featurettes, bonus cachés et autres commentaires sont beaucoup trop commerciaux. Même l'interview de 7 à 8 sent le sponsoring à plein nez.
Dommage.

Cette édition prestige (bien qu'encombrante) est très réussie. Elle reprend le visuel d'une scène de concert avec rampes, spots et lumières, la figurine de Johnny étant disposée à la place du chanteur vedette. La définition des images choisie est très correcte. Le collector quand à lui arbore un verni métal du plus bel effet. L'ensemble est très solide mais on peut se poser la question d'un tel effort pour un si petit film. Marketing, quand tu nous tiens!

Une très belle double sérigraphie pour cette édition rock'ollector. Le visuel est réussi, la définition est extrêmement nette. Les deux photos selectionnées ont été retravaillées pour obtenir un léger aspect moiré (nonobstabt un rajeunissmeent certain des interprêtes...). Les deux disques s'incorporent parfaitement avec l'arrière plan du coffret. Les mentions légales tout comme les logos divers sont très discrets. Le 33 tours reprend le visuel de la jaquette principale et le rendu est tellement propre qu'on hésite sincèrement à l'écouter. Du très beau travail!


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