Superman… L’homme d’acier…. Un nom devenu commun pour décrire un surhomme. Ce film a révolutionné le genre de super héros. Il l’a inventé même, n’ayons pas peur de le dire. Véritable icône Us, existant depuis la seconde guerre mondiale et décliné depuis sous toutes ses formes (figurines, bd, t-shirts, slips et tant d’autres choses que l’on ne peut citer sur un site comme DVDrama).
En reprenant le flambeau des studios Fleisher et de quelques productions kitch des années suivantes, Richard Donner a ressuscité l’homme d’acier en exposant avec génie sa genèse, son accomplissement jusqu’à l’âge adulte parcouru de doutes et de craintes si humaines.
Sa volonté de départ de donner le rôle à un inconnu se révéla plus que payante, Reeves étant aujourd’hui indissociable du personnage (Singer semble s’en être sorti de ce côté-là. Après tout, dans Smallville, le côté gamin de Welling disparaît parfois pour laisser place à de bons passages).
On passera sur le salaire faramineux de Brando pour l’époque (quand on voit la Roberts toucher 20 millions de dollar pour le Sourire de Mona Lisa, moi je rigole. Si Léonard avait pu prévoir toutes les merdes cinématographiques qu s’échapperaient de ses chefs d’œuvres, il aurait sûrement tout brûlé de son vivant. Si Ron H. se sent visé en lisant ses lignes, il a bien raison. D’un autre côté, sans De Vinci, pas de Hudson Hawk, alors…) et on rappellera au bon souvenir des dvdvores chers à Warner l’excellente interprétation de David Carradine sur le personnage pour gagner de la place et du temps (de toute manière, je ne m’y serais pas mieux pris et sûrement pas de manière aussi concise) pour s’attarder sur les effets visuels saisissant de ce Superman (Reeves donnait tant d’énergie, accroché à ses cables qu’on était de suite transporté, dixit le superbe virage devant caméra lorsqu’il sort pour la première fois de la Forteresse de Solitude. Néo a beau voler plus vite que le son, il ne parvient pas à être aussi crédible que ces SFX souvent de bout de chandelle) (bien mieux réussis que dans le 4ème opus, malgré une cape qui ne fait pas du tout réaliste lorsqu’elle est battue aux quatre vents).
Nombre de ces scènes sont aujourd’hui partie intégrante de l’histoire du studio et du cinéma en général : le sauvetage de l’hélicoptère, le déraillement évité du train, le barrage et la fameuse scène de voyage dans le temps suite à un Kal-el visiblement capable de détruire des planètes vu la rage qui se dégage de lui (il faudra attendre Mort et Vie de Superman de Roger Stern pour retrouver une telle fureur avant la disparition provisoire du good guy).
John Williams a de son côté et comme à son habitude su saisir l’essence même du métrage et la retranscrire dans un générique mémorable, les notes égrenant le nom même de Superman (même Donner le précise dans le commentaire). L’aspect Comics est conservé et participe à cette totale réussite, entourant un Luthor caricatural de sbires caricaturaux. Faut quand même reconnaître que détruire un cinquième de l’Amérique, on n’a vu ça que dans une bande dessinée et dans ce film (non imposé par une cata naturelle bien sûr) !

Superman n'a jamais été aussi ... schtrouphement réussi! Toute la colorométrie a été revue pour ce nouveau transfert et seule l'édition 11 dvd parviendra à surclasser ce travail d'orfèvre. Superman file comme le vent , c'est très exhaltant. Les couleurs primaires sont magnifiées, l'image est d'une fluidité qui en remontrerait aux blockbusters récent, et les scènes de nuit n'affichent plus un seul défaut de compression. Exemplaire!
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Désastreux. La VOP a été épuré de tout parasite VHS pour nous offrir un véritable 5.1 qui fait trembler les murs lors du générique d'ouverture. La VF est à fuir et il faudra attendre également l'édition 11 dvd pour retrouver Pierre Arditi. Le seul point noir (ou presque) de ce dvd. Pour revenir à la VO, le spectacle est garanti et on peut profiter à loisir de toute la finesse assumée de Hackman en Luthor.

Pour les débuts du dvd, Superman frappait un grand coup. Le menu d'ouverture est de toute beauté (et a disparu sur le coffret 11 dvd) , la piste isolée en 5.1 est un régal et les bonus sont réellement passionants. Tout est abordé de la génèse de Puzzo au clash du studio avec Donner sans langue de bois (ou presque). Les secrets du tournage sont révélés dans une ambiance didactique bon enfant et les protagonistes de cette merveille reviennent tous exprimer leur point de vue, Chris Reeve en tête. Amazing.

Horrible. La jaquette est hideuse, le boitier en carton de la warner est un camouflet pour les fans qui attendaient au moins deux rondelles et un coffret à la Potter 1ère édition. La sérigraphie est inexistante pour ce premier dvd-18 de l'histoire du support. Et Superman ne trouvera pas justice dans la tout juste tolérable édition 4 dvd. Heureusement que le coffret de 11 galettes existe.

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