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CRITIQUE DVD


X-MEN 3 : L'AFFRONTEMENT FINAL



Jaquette H.R.


Titre : X-Men 3 : L'affrontement final

Version : Française
Auteur de la critique : DVDpasCher
Date de la critique : 13/11/2007

Cette critique a été visitée 1278 fois. Aide

 

Editeur : 20th Century Fox
Année de sortie au cinéma : 2005
Date de sortie du DVD : 29/11/2006
Durée du film : 105 minutes
Acteurs: Hugh Jackman Patrick Stewart


Résumé : Dans le chapitre final de la trilogie X-men, les mutants affrontent un choix historique et leur plus grand combat...Un traitement leur permet désormais d'"échapper à ce qu'ils sont. Pour la première fois, ils ont le choix : conserver ce qui fait leur cractère unique mais leur vaut la défiance et la méfiance de l'humanité, ou bien abandonner leurs pouvoirs et devenir des humains à part entière. Les points de vues opposés des leaders des mutants, Charles Xavier, qui prêche la tolérance, et Magneto, qui croit à la survie des plus adaptés, sont plus que jamais incompatibles et vont déclencher la plus acharnée de batailles...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Attention : cette critique est basée sur une vision à chaud du film au cinéma.ui commence à s’éroder avec l’âge la plupart du temps : Kubrick, Coppola, Lucas, Spielberg, Straczinsky, Jackson….) et ses premiers films, à défaut d’être des chefs d’œuvres restaient divertissants (Rush Hour, Family Man, Dragon Rouge) mais quant à s’attaquer à quelque chose qu’il n’avait pas mis en place et vu les louanges fanées émises de ci de là, j’avoue que j’étais assez inquiet…

Une fois mes 2€40 données à la guichetière et confortablement installé avec les 15 autres spectateurs (pour une salle de 150 sièges, ça ne me réconfortait pas par rapport à l’influence du second opus dans cette même salle), le logo Fox apparaît. Suivi peu de temps après par le générique.
Une mocheté absolue dans la continuité des deux précédents (le voyage dans l’espace de Reeves dans Superman était fait avec deux bouts de chandelle (voir making of du collector) mais avait le mérite de posséder une poésie sous entendue très agréable et loin d’être un synonyme de puissance absolue et sans renforts de brins d’ADN qui s’immiscent partout (Spiderman, ….) (Enfin, soyons indulgents, Blade III reste le pire de toutes les entrées en matières de l’écurie Arad).
Mes inquiétudes se confirment.

Le film commence donc avec des Magnéto et Xavier rajeunis (McKellen ayant un look proche de celui de DeForrest Kelley dans le civil d’ailleurs, voir interviews du DVD bonus de Star Trek IV) se rendant chez une Grey encore ado. La volonté de filmer Stewart des pieds jusqu’au chef est une approche comme une autre mais reste sympathique. Les manifestations de pouvoir télékinésiques dans la rue sont belles à regarder mais déjà éprouvées par McKellen lui même dans le premier opus (cela nous permet de voir le caméo de Stan Lee dans un sens). On poursuit avec le fameux sous titre « dans un avenir proche » pour se retrouver directement dans l’action. Là je me dis qu’entre les sentinelles (qui ont tout de même des têtes de Playmobil, impardonnable alors que la BD en compte six sortes différentes : le moule initial, les trois modèles de bases chers aux Xmen et à la Division Alpha, la Tri Sentinelle combattue par une Araignée – Captain Universe au top de sa forme et enfin Nemrod, la sentinelle du futur) et les démonstration de catalogues de SFX, mon ticket vaut le coup (on est loin de la schizophrénie furieuse de Diablo dans l’ouverture du II, mais bon). Cependant, une Tornade trop protectrice et un Wolvy trop détendu (allumer un cigare sur une voiture en train de brûler, faut pas se foutre du monde quand même, et pourquoi pas Jacky Chan en Feu du Soleil et Chris Tucker en Luke Cage aussi !! ) nous indique que la salle des dangers a bien évolué.
Le métrage, revenu à un niveau de lecture manichéen reposant par rapport aux digressions des deux premiers, est à l’image de cette introduction en trois étapes : bruyant, poudre de perlimpinpin et tape à l’œil. On pourrait alors être déçu.

Hé bien non, cela fait quand même plus d’un lustre que j’attendais ça. Nos héros s’arrachent la gueule (au sens propre et figuré) dans la démesure et en s’approchant du matériel de base (le Fauve qui philosophent avec Serval pendant qu’il dégomme des méchants). Tout ce qui manquait à Hulk en gros (et sans véritable contre partie en face, on tourne quand même à vide)
De plus, Rattner réalise pour moi un petit fantasme : certains personnages faire valoir depuis le début sont éjectés ou tués pour le meilleur (Bye Cyke !) et pour le pire (Mystique et Xavier).
La mort de Xavier au bout de vingt-vingt cinq minutes m’a sérieusement ennuyé. Ce n’était pas la peine de résister à des hordes de Klingons et de Romuliens, de défier la mort et de former tant de jeunes mutants, de sortir sain et sauf de je ne sais combien de conflits avec M. Sinistre et l’empire Shiar pour mourir de la main de sa première élève (que de détours depuis le comics quand même, à part Smallville, je ne vois rien d’autre qui ait eu assez de courage ( ?) pour faire ça mais au moins là ; le résultat reste convaincant). Le terme d’ « ultime chapitre de la Trilogie » commençait à prendre corps, à force de balancer les fers de lance de la franchise (quoique…).
Abandon ensuite de Mystique qui révèle l’aspect profond de Magnéto (les mutants d’abord et voilà tout) tout en soulignant son amour de la différence solidement enraciné depuis son détour par les camps (Elle était si belle) et mort finale de Grey sans même avoir vu une petite aura de Phénix (l’aspect Source issue de Charmed me laisse dubitatif quand même).

Le gros point noir restera malgré tout cela le peu de profondeur des personnages réduits en fait à leurs pouvoirs (comme en témoigne la scène de Magnéto dans l’église avec le détecteur de mutant ultrarapide).

→ Cyclope tire une rafale dans l’eau histoire de rappeler qu’il est vraiment un mutant et pour bien démontrer aux néophytes que ses Ray Ban en Quartz Rubis ne sont pas uniquement décoratives (comme le croyait la jeune femme à côté de moi – sigh !)

→ Angel, personnage éminemment complexe dans le Comics (qui change de costume comme de chemise (heureusement vu l’horreur du premier) , appartenant aux premiers Xmen pré-Serval, puis faisant cavalier seul, puis se faisant tuer par les maraudeurs avant d’être récupéré par un Thor samaritain (au passage, si le film Thor se fait un jour, j’espère qu’on nous évitera Alan Cumming dans le rôle de Loki (pitoyable quand on voit avec quelle finesse et quelle humanité il jouait Diablo) et Bob Hoskins dans le rôle d’Odin … On a atteint avec ce triste Fils du Mask des sommets abyssaux (genre fosse des Mariannes) de connerie débilitantes) avant d’être remis sur pied par Apocalypse n’est en fait présent que pour justifier les activités de son père (il est bien connu que quand on est riche et célèbre, on s’occupe de promouvoir seulement les maladies orphelines ou sans remèdes qui touchent ses proches…). Pas la peine de lui donner une place si importante dans l’affiche alors qu’on ne le voit presque pas. (Les ailes blanches sont toutefois très réussies mais font moins naturelles que celles de Gabriel dans Constantine).

→ Jubilee : je n’ai eu conscience de sa présence qu’au générique. Quelqu’un pourrait me dire où elle se trouve dans le film ? ( De toute façons , à part un rôle sympathique dans le crossover Dc versus Marvel Comics (qui parut dans le temps sous la dénomination Amalgam comics…) en compagnie de Robin, bof, bof ! (Par contre les fusions Logan-Bruce Wayne et Fate-Dr Strange étaient sublimes et j’en profite pour vous faire cadeau des couvertures)



→ Malicia, Bobby, Pyro, Juggernaut, Calisto…. : touts les seconds couteaux se sont révélés ahurissants de mièvrerie abyssale. Je ne vois pas d’autres mots. Malicia s’éloigne à des années lumières (que même une distorsion 998.5 ne rattraperai pas à mon goût) de son homologue papier au combien passionnante (je ne résumerai pas ici son parcours ni la double origine de ses pouvoirs sous peine de noyer tout le monde sous mon océan de remarques) , Bobby Drake (monolithique Shawn Ashmore dont les performances dans deux épisodes de Smallville (saison 1 et 3) et dans Terre-Mer était botoxique à souhait) ne vaut que par sa transformation en Iceberg véritable (mais qui sent tellement la synthèse… Quant on voit le Johnny Storm des Quatre Fantastiques, issu du même studio ! On crie rage et rancœur et malédiction sur 725 générations), Pyro, monstre d’arrogance me fait plutôt penser à un ado mal dans sa peau (faudrait voir à avancer un peu et à mûrir car y a pas beaucoup d’évolution, là, ce qui reste un comble pour un mutant). Callisto est méconnaissable (je n’ai d’ailleurs pas vu où elle était.) et le Juggernaut loupé (les origines de Cyttorak, le lien avec Xavier, le rouge de son costume, le caractère anti-psy de son casque, à l’égal de Magnéto, la malédiction qui le poursuit et surtout les ridicules coup de boule dans les murs et l’aspect somme toute plus que frêle de Vinnie Jones face à la montagne de la BD (c’est M. Clarke Duncan q’il aurait fallu prendre ! Vu toutes les libertés citées, cela n’aurait pas changé grand-chose).

Grosse déception aussi avec Colossus dont la transformation est bâclée (celle du deux, plaque après plaque était sensass) et dont le seul point positif est de reprendre l’attaque torpille avec Logan, déjà initié avec l’attaque contre l’île de Muir et Magnéto dans l’épisode de 1981 (cf premiers Spécial Strange)qui donna naissance à la nouvelle équipe X Men (Tornade, Epervier, Le hurleur..).

→Jean Grey : ridicule composition de Famke J. qui m’avait pourtant marqué dans son rôle de transsexuel et d’ange de la mort dans Nip / Tuck. A part faire le mutant de niveau 5 et plus et de faire passer Magnéto pour un amateur, elle ne sert vraiment à rien (par contre comme incinérateur sur patte et usine de recyclage, elle en impose, M. Propre a trouvé une compagne).

→Tornade ? Plutôt une brise légère. Régression totale par rapport au second opus. Sert pas à grand-chose non plus, sauf pour dire qu’elle est directrice maintenant. Au lieu de claquer tout le budget dans la petite scène de fin et dans le pont démoli (voire tout de suite après), Avi Arad et Rattner aurait pu investir dans un affrontement final entre Ororo et Grey. Pour ceux qui ne s’en souviendraient pas, ce cher Fatalis avait autrefois enfermé cette brave tornade dans une gangue de métal pour l’exposer dans son salon, en Latvérie. La Miss étant claustrophobe depuis un sinistre entraînement de monte en l’air vécu pendant son enfance, s’est révoltée et a atteint son paroxysme mutant. Sans pour autant atteindre le niveau de puissance de Phénix, ce qui aurait été redondant ; on aurait pu avoir un terrible affrontement se clôturant par autre chose que l’amère confiote dont j’ai été témoin. Pourquoi avoir tué Jean Grey ? Y avait pas assez de seringue par terre ? Une de moins sur Magnéto et une de plus sur Jean aurait été tout aussi bien, non ? De toute manière, il faut que Berry se calme sur l’(es) héroïne(s), seule substance acceptable pour digérer ce foutage de poire.

On arrive maintenant aux bons persos qui ne change pas et font toujours plaisir à voir.

→ Magnéto : McKellen égal à lui-même pour un mutant déchaîné mais entre nous, faire voler le pont de San Francisco était ridicule (Heureusement que le tournage de Charmed est fini depuis un moment). L’effet et la musique de fond sont géniaux mais cela reste de l’esbroufe quand on sait que Magnéto et Jean aurait pu s’occuper de faire voler tout ce petit monde d’une berge à l’autre. Bon moment aussi quand il déblaie la route de son convoi de gardiens. Que les mouches peuvent être bruyantes, parfois.

→ Xavier : courte prestation mais la plus marquante des trois films : plus actif que dans le premier opus (la ½ du film payé à dormir, même dans Star Trek, il n’avait pas osé) , plus intransigeant que dans le second (passage Logan où il ne trouve pas utile de se justifier) et avec une mort flamboyante mais heureusement palliée par… (je n’en dis pas plus pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, mais il faut rester jusqu’à la fin du générique, ce serait trop bête de partir avant). Et puis, de toute manière, Stewart est très bien dans ce qu’il fait que ce soit de la science fiction ou des adaptations de classique (Dickens avec Scrooge, Moby Dick...)

→ Le fauve est la grande réussite maquillage du film (flamboyant par rapport à l’espèce de transsexuel qui déclenche des ondes de choc) et permet enfin d’avoir un éclairage politique plus nuancé (dans 1.5, Kelly était farouchement opposé à la liberté mutante, juifs du 21ème siècle et dont le statut se retrouve confirmé avec Stryker). Le plus , c’est qu’il n’est pas aveuglément pro mutant, mais pas pro-humain non plus. Dommage toutefois que sa prestation soit aussi courte lors de la bataille finale (ressucée inconsciente de Matrix 2, Kill Bill et de Star Wars 2 ? à condition de savoir qui plagie qui sur le concept.) et que ses origines soient passées sous silence.

→ Wolverine : prestation (enfin) réussie pour Jackman qui retrouve souvent sa bestialité du second opus (bataille finale, encore mais aussi scène de cache cache dans la forêt , hommage sans doute au matériau issu des cerveaux de Claremont-Byrne (période division alpha et Club des damnés, car tout lecteur de comics qui se respecte ne peut avoir oublier le dessin sublime de Logan dans les sous sols du dit club, tout en jeux de contre jours et de lignes de forces sauvage).

Enfin, bref pour conclure, entre deux films psychologiques du type La Malédiction (pour le côté angoissant bien distillé par une musique primée aux oscars) ou Sixième sens (ou le plaisir réinventé de se refaire le film dans sa tête), ce bon petit produit calibré à l’échelle grand spectacle blockbusterisé permet de se défouler un max et représente un bon pallaitif comics-ciné sans se poser de question assez réussi (J’ai déjà cité le leucémique Blade III ? Brrr, quand je repense au costume rouge à bretelles de Snipes et aux répliques neurasthéniques de Reynolds…).

A se faire sans se poser de questions, ne serait ce que pour les scènes d’action et les nombreux clins d’œil au fan de la bd.


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Avis Technique
Avis sur l'image :   (3/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image, parallèlement aux éditions précédentes est sans failles. Les sfx sont bien intégrés, les contrastes et la colorométrie sont mieux maîtrisés que sur Superman Returns (qui était déjà une grande réussite). Du tout bon. La meilleure scène de ce point de vue restant évidemment le show final.

Le cast vocal français maîtrise ses personnages. Blockbuster oblige, les enceintes (ou le casque, c'est selon) cartonnent à tout va et les griffes de Wolwy se retrouvent souvent coincées dans nos lobes d'oreilles. Le tout est relativement fluide. Pas de problèmes à signaler donc.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Le pilote de Prison Break (!!!???) ce qui fera doublon pour les fans de la série qui achèteront le coffret. L'interêt est limité. Pourquoi pas des épisodes des contes de la Crypte sur les futurs dvd de Walter Hill, Dick Donner et consort aussi puisqu'ils en sont également les producteurs... Je dénonce ce principe. La place utilisée pour graver ce pilote aurait pu être allouée au transfert du métrage.

Jaquette bas de gamme avec en gros les cachets des acteurs en présentation du plus gros au plus petit : Jackman, suivi de Berry ... et une grosse injustice. Le fond brumeux est un sfx en soit et ce sont bien eux les acteurs principaux dans toute cette histoire!


Note finale :

  (14/20)


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Générique :
- avec Hugh Jackman, Patrick Stewart

Informations complémentaires :
- ce DVD possède un logo détourné

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