Nonobstant de nombreuses critiques interminables, je me permets d’ennuyer de nouveau tout le monde avec mes élucubrations sur un thème particulier que représente à lui seul Smallville (Littéralement la petite ville, ou bourg perdu ou bien encore trou du c.. du monde. Néanmoins, il s’en passe des choses dans cette bonne vieille province à moins de 20 bornes de Metropolis et dont la distance est parsemée de champs et de routes désespérément longues et ennuyeuses Surprenant d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu un crossover Smallville – Jeepers Creepers ! La viande kryptonienne s’est peut être révélée trop dure à son goût ?) )
Bref, pour tout fan de Superman qui se respecte, Smallville reste une drôle d’expérience.
Cette série reste atypique et nous présente un Clark Kent qui n’a pas encore connu l’expérience des pyjamas parties entre bons potes. Et pourtant, des copains, il en a :
→ Pete Ross (blanc dans la bande dessinée Superboy et découvrant les pouvoirs de Clark par hasard, noir dans le show TV et personnellement le perso que je supporte le moins car ne comprenant pas trop son utilité si ce n’est « Je suis un alien et alors ? J’ai des amis aussi ! » Au passage, notons que le caractère WASP cher au monde des comics (historiquement parlant, à part La panthère noire, Blade (exhumé pour raison financière avec plus ou moins de brio, la palme revenant à Trinity ( → jetez un œil sur l’avis du jour d’Helljohn, il résume assez bien la situation, même si on sent qu’il n’a pas encore assez tué de gens dans la journée pour se donner à fond dans le massacre), et Luke Cage, les eighties ne se targuent pas d’avoir beaucoup de représentants de cette communauté, ce qui est regrettable car on évince du même coup nombre de bons scénaris . J’ai encore en mémoire un TOP BD avec Daredevil qui tournait autour de la menace nucléaire avec un bad guy black pas piqué des hannetons (Et que Matt Cordell ne me rebalance pas que je suis raciste sur la seule raison que j’utilise le terme black et qu’en plus il désigne un méchant. Vu le nombre de représentants du côté obscur de la force qui sont blancs ne serait ce que dans Spiderman….)
→ Chloé Sullivan (excellent pendant de Loïs Lane, on se demande quand elle va découvrir que Clark lui cache quelque chose. Je ne peux alors m’empêcher de citer le syndrome Sudden « Hero » Death. Avez-vous remarqué qu’à chaque fois, dans une série tv avec un héros au grand cœur qui veut pas qu’on sache qui il est réellement pour protéger sa famille (en fait, je crois plutôt que c’est pour pouvoir se taper un plateau tv tranquille sans que le téléphone sonne pour aller chercher un chat dans un arbre), quand le dit héros est découvert par les méchants, ces derniers connaissent des crasses pas croyables ? Petite analyse vite fait. Dans le Zorro des studios Disney, Guy Williams est découvert je ne sais combien de fois. Et il est aussitôt sauvé par un rocher, une falaise, un coup d’épée malheureux, un cheval fou, une jalousie entre comparses… (Véridique) qui protège son secret. Pour les héros de comics, on a droit à l’amnésie, au voyage dans le temps, au suicide ou au meurtre, à l’illusion d’optique et à tous leurs dérivés (tous passés dans Smallville, en plus du séjour en hôpital psychiatrique). Et je ne compte pas les fois où le héros est surpris pendant qu’il se change où qu’il joue avec ses pouvoirs (Karen Page pour Daredevil, Peter Parker qui avoue tout à tout le monde à cause d’une vilaine grippe et Superman ! Une effigie philatélique et une ville comme Hollywood en tampon et tout le mode sait tout !)
A suivre... le coffret étant en deux parties, je n'ai pas voulu pousser le culot à faire un copié-collé intégral. Suite et fin sur Smallville saison 1 partie 2!
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