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CRITIQUE DVD


GOLDFINGER - EDITION SPECIALE BELGE




Titre : Goldfinger - Edition spéciale belge

Version : Benelux
Auteur de la critique : DVDpasCher
Date de la critique : 08/11/2007

Cette critique a été visitée 279 fois. Aide

 

Editeur : MGM
Année de sortie au cinéma : 1964
Date de sortie du DVD : 23/10/2002
Durée du film : 105 minutes


Résumé : L'agent secret 007 se retrouve face à face avec l'un des plus célèbres méchants de tous les temps. Il devra donc faire preuve de force et d'ingéniosité pour contrecarrer les plans de son richissime ennemi et l'empêcher d'investir Fort Knox et de réduire à néant l'économie mondiale...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8.5/10)

Comment espérer concevoir un tel classement sans un James Bond ? Fariboles de matelot sobre et asthénique bien sûr !
Les James Bond, avant de devenir de ravageuses machines de guerre écrasant tous les autres films sur leur passage (ce truc marchant particulièrement bien depuis l’ère Brosnan, même pour le désespérant Le Monde ne suffit pas où seule la scène d’introduction parvient à vous tenir un tantinet en haleine par son audace et sa fluidité) restent pour moi de petites sucreries mi-acides (Connery et Lazemby, sublimes) mi-amères (les désastreux Moore où paradoxalement, plus Bond a de rides, mieux c’est. CF Dangereusement vôtre). Je ne ferai peur à personne en omettant volontairement de parler de Dalton, méchant Nazi échappé du sympathique et mésestime Rocketeer (il ne volait pas bien haut (blague minable mais impossible à éviter) tout en restant une série B honorable (ou comment sauver les alliés et Howard Hugues avec un chewing-gum !).

Si Dr No permettait de poser avec hésitation (dans un mélange kitch d’érotisme, de science fiction et d’espionnage) les bases de ce qui allait être l’une des franchises les plus juteuses du cinéma contemporain, si Bons baisers de Russie nous confortait dans notre impression de classitude, Goldfinger a atteint des sommets jusqu’à maintenant pillé et copié mais heureusement (ou malheureusement ?) Jamais plus Jamais égalé (dans ce dernier une volonté de bien faire indéniable face au palot et parfois incompréhensible Octopussy sans pour autant emporter l’adhésion ou une préférence pour l’un ou l’autre des partis de ce que fut cette mémorable guerre des Bond (voir les Starfix et autre Première de l’époque).

Les deux précédents volumes ne semblaient alors être là que pour nous faire rencontrer Bond et son staff (attention, les films en eux-mêmes sont plus que bon, y a pas photo … quoique Andress sortant de l’eau en bikini avait quand même plus de charme que la Berry dans sa pâle imitation des années 2000) afin de pouvoir se caler dans un fauteuil confortable (vu la qualité du métrage, même un fauteuil de plage sans ressort aurait été bien) et d’apprécier LE Bond de la saga.

Dominé par un réalisateur attitré ici plus qu’en forme, par un Connery au sommet de son art et avec l’utilisation d’un des méchants les plus réussis et les plus mégalo des 20(-1) opus, reprenant fidèlement l’ouvrage de Flemming (j’ai pu mettre la main sur une édition d’époque, odeur de moisi comprise et je ne vous raconte pas le pied de lire ce petit trésor juste après le film, histoire de compléter l’ensemble) et justifiant plus que de raison le Ian Fleming’s Goldfinger de la jaquette ; ce Bond est à lui tout seul une quintessence de tout ce qu’on trouvera par la suite pour le genre sus nommé : compte à rebours s’arrêtant à la dernière seconde (astucieusement refilmé pour donner le 0 :07), utilisation de personnage à contre courant de l’image véhiculée (la grand-mère à la mitraillette), confrontation des protagonistes sans fioritures mais réussissant non seulement à captiver tout en faisant avancer l’histoire (la partie de golfe, la poursuite en voiture…), l’Austin Martin la plus réussie de Q , alliant classe (je ne me lasse pas ici d’utiliser ce qualificatif) et allure racée, des cliffhanger magistraux (Bond harnaché sous la puissance malsaine d’un laser bien en avance sur son temps, entre autre) et des femmes sublimes (les sœurs Masterson en tête ) et vénéneuses (Pussy Galore).

Les gadgets indispensables à Bond (et tellement préjudiciables à la crédibilité de Papy Moore) sont ici judicieusement agencés et ne nuisent en rien aux actions de Connery. Enfin n’oublions pas l’aide de camp de Goldfinger qui marquera de son chapeau les annales de l’espionnage commercial (jusqu’à le retrouver dans le sous estimé Last Action Hero, comme quoi, quand on tient le meilleur, on le réutilise jusqu’à plus soif).

L’enjeu lui-même reste complètement fou (à savoir, faire la visite de Fort Knox comme propriétaire et vider l’ensemble des lieux en toute tranquillité puisque l’armée et les alentours doivent pendant ce temps compter les moutons) comparé à d’autres épisodes (Vivre et laisser mourir, Octopussy, Moonraker (là c’est plus des sommets de bêtises que l’on atteint, c’est encore au-delà !).

Je crois bien que pour la première fois, je m’en tiendrai là sans trouver de bémol ou de petits problèmes à redire. Magistral et indispensable (s’il vous faut vendre tous les Moore pour avoir celui là, faut pas hésiter mon gars !).

Goldfinger, c’est le bonheur à l’état pur pour fan de bons films bien foutus et de James Bond. Le seul qui parvient à se hisser à un niveau similaire serait celui qui représenta le plus gros échec commercial de la marque, Au service secret de sa majesté, peut être à cause de l’acteur principal (bon, c’est pas un maître étalon niveau jeu d’acteur, mais il s’en sort tout de même mieux que les deux suivants, Brosnan à part puisque les enjeux de ses Bond ne sont plus les mêmes que les précédents, contexte technologique et géopolitique évoluant) ou plus implicitement par le simple fait que les spectateurs n’aiment pas voir leurs héros en position de faiblesse quand le clap de fin retentit (même remarque d’ailleurs pour La rose et la flèche , toujours avec Connery). Tuer les héros ou leurs proches sans possibilité de résurrection ou de vengeance, ça ne fait pas beaucoup recette. Ce Bond ci nous offre pourtant l’aspect le plus humain de son héros et ses douleurs les plus profondes.
Preuve que cela n’a guère plu dans les hautes sphères, la pauvre Diana Rigg n’étant plus abordée que par quelques allusions dans les numéros suivant.

Pour finir, vive Goldfinger, l’acmé de la franchise avant que celle-ci ne se transforme en banal produit de consommation courante.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (1.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

La version deluxe sortie récemment rend enfin justice à ce métrage. Cette version çi souffre de trop , mais alors trop nombreux artefacts (griffures, tâches, grain...). C'est l'énorme (et seul) point négatif de la rondelle.

La version française atteint une qualité encore inconnue lors des multiples rediffusions même si parfois, un léger souffle vidéo montre le bout de son museau. Ce défaut a aussi été corrigé sur l'édition suivante. La VO est très agréable et rend hommage au jeu des acteurs (celui de Connery et de Pussy Galore est vraiment fun avec un aspect vintage aujourd'hui encore parfaitement assumé).

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

De nombreux bonus : scènes coupées, making of (dont un très drôle), reportages et featurettes. La qualité est présente et on ne s'ennuie pas. Pourtant, il est regrettable que l'excellent documentaire avec Patrik McNee en voix off, passé autrefois sur CinéFaz lors de la rétrospective 007, ne soit pas présent.

Jaquette classique pour cette collection ci : james Bond en gros plan et une scène type du film derrière. La jaquette n'est pas réversible. Le dos permet de constituer un fond original dans la dvdthèque (quand on possède la vingtaine d'autres petits frères!)


Note finale :

  (15/20)


Commentaires concernant cette critique

- le 10/11/2007 à 21:19 par Ivenpast : Merci johnburns pour ces encouragements...

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Informations complémentaires :
- voir les différences entre ce DVD et l'édition française

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