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Titre
:
Evil Dead 3 : L'armée des ténèbres - Midnight Movies
Version :
Française
Auteur de la critique :
DVDpasCher
Date de la critique :
07/11/2007
Cette critique a été
visitée
678 fois.
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Editeur : StudioCanal Année de sortie au cinéma : 1993 Date de sortie du DVD : 04/07/2001 Durée du film : 85 minutes
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Résumé :
Pris dans une spirale infernale, Ash se retrouve transporté par des forces démoniaques dans l'Angleterre des années 1300. Là, il découvre un peuple victime des attaques de démons volants. Tout ce qu'il souhaite est de rentrer à la maison, mais pour y parvenir il doit mettre la main sur le Nécronomicon, le Livre des Morts...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(10/10) |
Je n’ai pas aimé Evil dead 1er du nom : trop bizarre à mon goût et surtout sans queue ni tête. Peut être étais je trop jeune à l’époque mais l’ensemble m’a tellement ennuyé que je n’ai jamais retenté l’expérience.
Evil Dead 2 ne m’a pas laissé de souvenirs impérissables non plus. Faute à quoi ? Je ne sais pas.
Mais cet Evil Dead 3, parodie de film de genre et de son propre mythe, quel panard ! Des effets spéciaux dignes d’un Kinder Surprise, un Arthur et un Merlin de pacotille, des méchants issus directement des stocks d’archives du Choc des Titans et un héros qui croyait avoir tout vu tout en comprenant que l’enfer est partout !
Ash est un de mes personnages préférés pour ce qui est du cinéma d’épouvante-parodie (paradoxal alors qu’il m’a laissé froid sur les deux opus précédents) et le Evil-Ash reste une réussite en matière de dédoublement de personnage bon-mauvais et de maquillage. Le principe du voyage temporel dont je suis fan est ici bien employé d’autant plus que le fait d’utiliser le futur pour améliorer le passé se fait sans vergogne et en se foutant complètement des paradoxes chers à Zemeckis. Bousiller de la sorcière et du démon à coup de tronçonneuse qui tombe pile poile sur le moignon à peine soigné du héros, c’est du grand délire ! Les squelettes qui lors de la bataille finale ne peuvent s’empêcher de fritter du tétiau en admirant les couleurs des leurs qui se font exploser (oh, la belle bleue), la version démoniaque de la fille qu’il faut aimer et déflorer, la sorcière du magasin qui se venge à la fin, tout ça ajouté à la façon psychotique de tourner de Raimi (qui s’est calmé depuis, malgré des rechutes comme dans Darkman ou plus récemment Spiderman II au moment de l’opération d’Octoppus en séquence suggestive) et à la conception d’une main de Robocop préhistorique donnent un popcorn movie décapant et plein de charme dont les productions actuelles ne peuvent que s’inspirer sans jamais l’égaler.
De bonnes idées donc (le combat entre Ash et les mini Ash, le démon poussant sur l’épaule….) et une double fin aussi intéressante pour l’une que pour l’autre (je préfèrerais même l’ironie douce de la fin coupée) pour un film que je considère culte.
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Commentaires concernant cette critique
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- le 09/06/2008 à 12:18 par Ivenpast : ... et un moment de jubilation rare! - le 09/06/2008 à 10:49 par jean-michel : idem, j'aime que celui là !!! une critique claire!
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