Lorsque Kubrick adapta “Shining” de Stephen King, ce dernier, n’était vraiment pas content du résultat. Du coup lorsque Stephen King se décide à faire un film en tant que réalisateur avec son propre scénario, on peut s’attendre à quelque chose de bien.
Mais voilà, un écrivain de génie, ne fait pas un réalisateur de génie, se serait même plutôt l’inverse, car Maximum Overdrive est pour ainsi dire, un gros nanar.
On apprend au début du film qu’une comète se trouve à proximité de la terre et cela pendant 7 jours, dès lors, les machines commencent à se rebeller, ça commence par des distributeurs de billets qui insultent les clients, un pont qui se soulève tout seul, une machine de canettes tueuses et surtout des gros camions qui sont rester très gamins en jouant au cow-boy et aux indiens en s’amusant à faire le tour d’une station service.
Dans cette station-service, nous avons un groupe d’individu, tous plus nase les uns que les autres, pas très futés en tout cas, le « héros » ne pensent qu’à copuler avec la charmante demoiselle en prenant la situation plutôt façon cool, car ils pensent que ça s’arrêtera lorsque la comète partira, donc il suffit d’attendre et de regarder ces camions de plusieurs tonnes continuer à faire le tour de manège.
Le patron quant à lui a un véritable arsenal de guerre dans sa cave avec bazooka et j’en passe et pourtant, ça ne lui vient pas à l’esprit qu’il serait facile de tous les dégommer un par un, il ne faut pas y toucher.
Bien sûr parmi eux, on a des cas avec cette fille qui provoque les camions en disant « vous n’avez pas le droit, on vous a créé, vous n’avez pas le droit, pourquoi ??? Oh mon dieu ».
Mais voilà, à force de faire le tour de la station service, il y a un moment ou ils commencent à manquer d’essence, or c’est problématique pour la conquête du monde, du coup, l’armée arrive (une sorte de jeep avec une simple mitraillette) qui communique en morse disant qu’ils doivent distribuer de l’essence à tous les camions, ce qu’ils font sans problèmes, car sous la menace d’une mitraillette fixée sur un socle amovible (donc techniquement impossible à viser au sol) et surtout en sachant qu’ils ont des armes comme des bazookas, ils préfèrent obéir aveuglement, car ils n’ont pas le choix.
Après une journée longue, très longue, où ils remplissent tous les camions des USA, ils décident enfin de…fuir, ce qui conclue ce gros nanar !
Et je fais l’impasse sur les nombreuses incohérences, comme pourquoi ne pas envoyer carrément la grosse artillerie, pourquoi le bazooka n’est pas touché, pourquoi leurs voitures non plus, pourquoi ne pas anéantir la terre avec les armes nucléaires ? Tous cela restera sans réponses. Sans parler des acteurs qui jouent mal.
Le seul truc de bien dans ce film c’est la musique d’ACDC.
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