Surement l'un des plus féroce portrait de la beaufitude jamais fait. Même si la mise en scène est outrancière (particulièrement en ce qui concerne la politique), on ne peut que saluer une telle initiative. Rien n'a été oublié dans cette description du monde du beaufs moyen (Marcel à trou, casquette Ricard, interville, tiercé, etc...). Le film est avant tout là pour dénoncer la connerie (inspecteur Boulard: "...si l'intelligence à des limites, croyez-moi, la connerie n'en a pas...") et il le fait bien, c'est tout ce qu'on lui demande.
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