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Titre
:
Le temps de l'innocence - Edition spéciale belge
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
Laurent T.
Date de la critique :
14/08/2007
Cette critique a été
visitée
208 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 1993 Date de sortie du DVD : 25/09/2001 Durée du film : 132 minutes
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Résumé :
Le jeune avocat Newland Archer appartient à la haute société new-yorkaise qui, en ces années 1870, mêle raffinement européen, puritanisme, hypocrisie, goût de l'intrigue...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Deux ans après avoir sorti un excellent remake de Cape Fear (qui surpasse d'ailleurs l'original), Martin Scorsese signe son premier film sur l'aristocratie New Yorkaise du 19ème Siècle, ses coutumes, ses manières, sa façon de penser, de parler, sa conduite et surtout sur les relations amoureuses de cette grande époque.
Scorsese évoque un sujet fort tabou à cette époque : l'adultère. La relation entre Newland, marié à May, et Ellen, n'est pas des plus classiques, ni des plus simples que n'importe quel cinéaste ait pu mettre en scène. Ici, les protagonistes jouent avec les sentiments de leurs amours respectifs et interdits et vice-versa, donnant une dimmension pyschologique et parfois tragique admirable, donnant à l'oeuvre de Scorsese une classe et un raffinement sans précédent. Le papa de Taxi Driver sait filmer les scènes d'amour avec génie, audace et parvient à retranscrire toute cette passion et cette envie qui émanent des personnages principaux, livrés à un jeu parfois déroutant, qui ne mène à rien si ce n'est qu'à la destruction tant physique que psychique des différents protagonistes.
Scorsese a surtout un souci du détail exemplaire tant son film est plastiquement superbe. Ici, les décors et les costumes ne donnent pas l'impression d'être en carton pâte, les détails foisonnent et donnent aux personnages une élégance et une finesse tout simplement radieuses.
Les acteurs contribuent également à la grande qualité de ce long-métrage. Daniel Day-Lewis porte le film sur ses épaules et se montre épatant en époux torturé aux sentiments instables; Michelle Pfeiffer est radieuse et livre ici la plus belle prestation de sa carrière, Winona Ryder incarne l'innocence et la naïveté avec énormément de talent et confirme qu'elle est une des plus grandes jeunes actrices du moment.
Seul bémol, c'est une durée trop courte (2 H 12) malgré un rythme assez lent. On a parfois l'impression que Scorsese n'a pas livré sa grande fresque romanesque qui aurait pu être plus longue et qu'un sentiment d'inachevé accompagne le spectateur à la fin de la projection.
Malgré cela, THE AGE OF INNOCENCE reste un film méconnu de Scorsese, qui mérite d'être réhabilité et redécouvert tant son univers riche et splendide arrive à nous passionner.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Film méconnu de Scorsese, LE TEMPS DE L'INNOCENCE n'a pas droit à une copie DVD digne de ce nom. Présenté dans son format 2.35:1 d'origine avec un transfert 16/9, le master présente un bon nombre de défauts. Un grain persistant gâche parfois le plaisir visuel des décors et des costumes, provoquant ainsi un manque flagrant de piqué et de définition. Ce sont surtout les scènes nocturnes qui en pâtissent le plus alors que la photographie si spéciale du long-métrage se doit justement d'être resitituée avec luminosité et clareté. Ceci dit, la copie n'est pas mauvaise, la définition est très bonne lors des scènes de jour, mais l'ensemble est très décevant pour un film encore récent.
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Seule la VO a droit à une piste 5.1. Cette dernière se montre fort satisfaisante, tant les très nombreux dialogues sont superbement restitués sur le canal central, possédant une clareté et un dynamisme sans égal. La musique, quant à elle, est notemment spatialisée sur les canaux arrières, mais ne vous attendez pas à une démo sonore pure et dure.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(0.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
Mis à part trois bandes-annonces, des biographies et filmographies, il n'y a rien à se mettre sous la dent.
Dommage, on aurait tant aimé un documentaire dans lequel Scorsese revient sur son film en long et en large.
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Un simple boîtier amaray en guise de packaging. Le disque n'est pas sérigraphié.
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Commentaires concernant cette critique
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