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CRITIQUE DVD


DEAD BIRDS




Titre : Dead Birds

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 11/08/2007

Cette critique a été visitée 432 fois. Aide

 

Editeur : Columbia / Tristar
Année de sortie au cinéma : 2004
Date de sortie du DVD : 10/05/2005
Durée du film : 87 minutes


Résumé : Après le braquage d'une banque, un gang de voleurs se planque dans une maison apparemment abandonnée. Ce qu'ils prennent pour un refuge va vite se révéler être leur tombeau...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Malgré son budget serré , ce "Dead birds" réussit, grâce à une intrigue certes conventionnelle mais porteuse d'une tension constante et de séquences stressantes et effrayantes, à captiver complètement son spectateur tout en lui offrant un dépaysement total en plaçant son histoire dans le cadre du western.
En effet, le script met en scène, pendant la guerre civile américaine de la fin du dix-neuvième siècle, une bande de voyous qui, après un hold-up sanglant dans une banque, pensent trouver refuge dans une demeure abandonnée perdue au milieu d'un champ de maïs, mais l'endroit recèle un secret bien terrifiant.
D'entrée, le métrage situe son intrigue en mettant en scène ces soldats venant déposer une importante somme d'argent en pièces d'or dans une banque typique du far-west, avant qu'une bande de hors-la-loi ne viennent braquer la banque de manière sanglante, pour une première séquence qui étonne par son aspect gore volontaire et graphique ( la tête explosée ). Puis nous suivons la fuite de ceux qui deviendront les seuls personnages du film jusqu'à cette grande ferme abandonnée, lieu de repli recommandé par un camarade mort au combat.
L'arrivée dans cet endroit peu accueillant entouré d'un gigantesque champ de maïs sera précédée de la mise à mort d'un animal étrange, très photogénique et repoussant dans son aspect inédit, continuant ainsi à laisser augurer du meilleur pour la suite de ce film qui n'en finit pas de surprendre de manière plus que positive.
L'installation et l'exploration de cette demeure obscure prolongera le climat de tension présent en avançant des éléments peu encourageants ( les traces de pas, la porte ne voulant pas s'ouvrir ), tandis que la présentation des différents personnages finira de se faire pour également mettre en avant les dissensions existantes dans le groupe, affûtées par la proximité de ce magot important et convoité par chacun de façon diffuse.
Et alors que le rythme commencera dangereusement à faiblir, laissant même le temps au réalisateur d'affiner la psychologie de ses personnages, l'élément surnaturel pressenti va se manifester brutalement, pour entraîner l'intrigue dans des rebondissements essayant avec un certain succès d'effrayer et de surprendre le spectateur par des séquences atteignant régulièrement l'effet escompté.
Car même si l'ensemble souffrira d'un petit côté prévisible dans ses temps forts ( le puits, par exemple ou les visages horribles dévoilés ), le réalisateur cherchera toujours à se montrer volontaire dans l'aménagement de ses scènes marquantes, en empruntant même directement certains contextes aux récents films de terreur asiatiques ( les enfants ), tout en intégrant souvent des plans sanglants expansifs et efficaces.
Alors, même si l'intrigue se montrera assez floue au niveau de l'irruption de l'élément fantastique et du but recherché par l'instigateur, avec même quelques événements ne valant que par leur intérêt purement visuel ( la femme noire du sous-sol ), pour n'apporter qu'un semblant de réponse lors d'un final ouvert mais déconcertant, les différents rebondissements proposés suffiront largement à impliquer le spectateur et à l'embarquer dans cette atmosphère délétère et sinistre.
L'interprétation est convaincante, d'une justesse loin des clichés habituels lors de mises en scène de truands issus du western, offrant même à Henry Thomas un rôle bien éloigné de "E.T.".
La mise en scène d'Alex Turner est entièrement maîtrisée, limitée dans ses effets mais terriblement imparable pour installer un climat propice à générer des frissons.
Les effets spéciaux du film resteront un de ses points forts, en nous gratifiant d'effets sanglants toujours éloquents dans leur générosité ( les chevaux ), mais aussi en présentant des faciès fantomatiques très graphiques d'une redoutable efficacité et en exposant des créatures furieusement originales qui auraient mériter d'être bien plus actives et présentes dans le métrage, tant elles sont remarquables et réussies.
Donc, ce "Dead birds" méritera largement que l'on s'y attarde et, malgré un rythme incertain et un petit sentiment de déjà-vu, arrivera à être partiellement efficace, ce qui est déjà pas si mal !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est claire, sans défaut visible.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale qui parvient à devenir oppressante à souhait.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ne représentent rien de concret. Les bonus contiennent la version longue de cinq séquences écourtées au montage final et commentées par le réalisateur, un making-of au ton plutôt neutre et plutôt exhaustif, malgré des passages inutiles ( la fête ), ainsi que la bande-annonce VO du film.

L'affiche a un impact évident, en avançant un très bon graphisme, le verso est également probant et démonstratif, tout en étant complet. Le disque réintroduit de belle manière l'affiche, avec des logos et des mentions peu envahissantes.


Note finale :

  (14.5/20)


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