Le moins que l’on puisse dire d’Ivan Reitman, c’est qu’il fait toujours des comédies qui se démarquent par leur scénario original, qui sont plus (S.O.S Fantômes) ou moins réussi (un flic à la maternelle, junior…).
Evolution fait parti de ses bons films, avec un David Duchovny qui peut enfin se lâcher dans une comédie, en lui donnant un rôle de scientifique au passé tragique et rejeté de la communauté, qui découvre enfin la forme d’une vie extraterrestre.
Mais le génie, de ce film, c’est que tout est basé sur l’évolution version accélérée, on passe d’un être unicellulaire, aux primates en quelques semaines, avec des créatures à la fois drôle et inquiétante, un peu à la manière « du maître des clefs », ce qui en fait un film unique en son genre.
Duchovny est entouré d’Orlando Jones (hilarant) et de Seann William Scott, ce qui en fait un groupe improbable qui doivent sauver le monde à base de shampoing, on y ajoute à cette équipe une Julianne Moore gaffeuse et dans un petit rôle mais très remarqué nous avons l’excellent Dan Aykroyd en gouverneur.
Cette recette est gâchée par la créature de fin qui est peu crédible et qui finalement est trop facile à éliminer, dommage car jusqu’ici c’était un sans faute.
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