CRITIQUE DVD

Ce 27ème long métrage de Disney est très atypique, normalement les animés de cette firme, sont intemporel, il n’y a aucune notion de temps, tandis que cet animé fait très années 80, ce qui avec le temps lui dessert, mais c’est également ce qui fait son charme de l’insouciance de la vie New-Yorkaise bloqué en 1988, bien avant les attentats.
Ici nous avons le classique du roman de Charles Dickens adapté à la sauce moderne et new-yorkaise, avec dans le rôle d’Oliver Twist, un petit chaton adorable, qui apprend la vie et l’amitié au contact d’un groupe de chien, avec le leader « Roublard » qui a un charisme fou, « Francis » le dandy, « Tito » probablement le plus drôle avec son accent mexicain (normal c’est un chihuahua) et son coté foufou et « Georgette » l’arrogante et la snob.
Oliver & compagnie est l’animé charnière, c’est à dire qu’on commence à vouloir moderniser les dialogues et notamment les musiques qui sont parmi les meilleurs des Disney, du moins même si ça peut paraître un peu démodé, ils font très années 80, chanté par Billy Joël en VO il fait également la voix de Roublard. C’est après cet animé que Disney commença à remonter la pente avec la petite sirène et de prendre des risques avec Aladdin et son humour qui fait table rase du passé.
L’un des grands défaut de cet animé, ce sont les décors, c’est l’un des tout premiers a utilisé l’informatique, les décors sont beaux, mais trop figée, certaines personnes apprécieront cet aspect et d’autre non.
Un hymne à l’amitié et à la seconde chance qui se regarde avec grand plaisir, même si finalement malgré l’aspect moderne, on reste tout de même dans un scénario très linéaire d’où ma « petite » note de 8.

Un point blanc par-ci, par-là, mais vraiment rien de grave, la qualité de l’image est excellente.
Niveau animation comme je disais, tous le long de l’animé, on ne sort pas du coté urbain, les décors sont somptueux mais trop figés.

Là aussi rien à redire, les musiques sont très dynamiques et entraînantes, chanté par le chanteur mythique des années 80 « Billy Joël », à voir en VO ou en VF, en effet le doublage français est excellent et nous avons la voix française de Bruce Willis qui double Roublard, ce qui lui donne un charisme supplémentaire.

Au lancement du DVD nous avons trois bandes-annonces que l’on retrouve également dans le menu avec un quatrième.
Le menu est divisé en quatre cases qui s’animent les unes après les autres, ce n’est pas forcément très réussi.
Niveau Bonus, c’est plus du remplissage et présente assez peu d’intérêt :
- Pluto n’aime pas les chats : Une petite animation sans dialogues avec pluto
- Galerie photos
- Les coulisses d’Oliver et compagnie : un petit making-of de l’époque en VF de 5 minutes, où l’on découvre le début de l’informatique qui paraissent à des années-lumières de Pixar alors que ça ne fait que 20 ans.
- A propos de la ressortie du film : sans aucuns intérêt, simplement pour nous dire, que Disney ressortait au cinéma les animés qui ont eu du succès et tout cela en 2 minutes
- Des modèles à quatre pattes : présente peu d’intérêt également.
- Chantons ensemble avec « Mais pourquoi m’en faire » et « des rues en or », ce sont les karaokés VF des deux principales musiques du film.

Boîtier amaray classique bleu, avec une jaquette portant le numéro 32 de la collection.
La sérigraphie est magnifique avec New York le soir avec Jenny, Oliver et Roublard, à voir dans le top, ci-dessous.
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