Slave girls from beyond :
Sorte de remake des célèbres Les chasses du comte Zaroff d’Irving Pichel et Ernst B. Schoedsack, Slave girls from beyond a été réalisé en 1987 par Ken Dixon. La trame du classique de Pichel et Schoedsack a été transposée dans un futur lointain, mais le réalisateur a respecté en gros l’intrigue., à savoir un riche milliardaire amateur de chasse qui décide de chasser littéralement ses invités. Les délicieuses Elizabeth Kaitan et Brinke Stevens sont les deux héroïnes de ce film fauché mais sympathique et permettent aux spectateurs de passer un bon moment en leur compagnie. Les décors sont assez ridicules, presqu’inexistants, la mise en scène est d’une extrême platitude, tandis que les acteurs surjouent à outrance, mais l’ensemble dégage un certain charme, typique des séries Z des années 1980.
Note pour Slave girls from beyond : 5,5 /10
Carlito's angels :
Hommage à la célèbre série télévisée Drôle de dames (Charlie’s angels en version originale), Carlito’s angels suit les aventures de trois superbes jeunes femmes dans le quartier latino de New York. Réalisé en 2003 par Agustin, le film utilise à plein régime le charme et l’énergie dévastatrice des trois actrices principales, les charmantes Evly Pacheco, Alessandra Ramos et Jeni Garcia. La mise en scène est parfois clippesque, un peu MTV, mais Carlito’s angels se suit avec plaisir, d’autant que le cinéaste n’a pas peur du délire pur, jouant sur la mise en abîme du cinéma et de la réalité. L’ensemble manque certes de cohérence, mais il faut reconnaître qu’il a un rythme infernal, que les rebondissements se succèdent sans temps mort. Bref, un divertissement sympathique, à défaut d’être un bon film.
Note pour Carlito's angels : 6/10
Lord of the strings :
Parodie érotique de Le seigneur des anneaux de Peter Jackson, Lord of the strings a été réalisé en 2002 par Terry M. West, « cinéaste » maison du label indépendant américain Seduction cinéma et auteur du film d’horreur Flesh for the beast. Mettant en scène la plupart des starlettes de Seduction cinema, notamment la frêle et mignonne Misty Mundae (LA star de Seduction cinema) et les belles Darian Caine, Barbara Joyce ou encore A.J. Khan, le film est plutôt plaisant, assez amusant et l’érotisme lesbien qui s’en dégage possède un certain charme. Les décors et les effets spéciaux rudimentaires font assez toc, mais sont bien dans le ton de ce métrage qui ne se prend absolument pas au sérieux et qui est surtout prétexte à dévoiler les charmes et la plastique des « actrices ». La mise en scène est purement fonctionnelle et sans aucune inspiration, mais l’intérêt est bien évidemment ailleurs, dans le regard ironique mais non dénué de respect que Lord of the strings porte sur son illustre prédécesseur. A noter que One plus one présente hélas une version coupée du film d’1h11, alors qu’il dure normalement près d’1h30.
Note pour Lord of the strings : 6/10
Au final l'achat d'un tel coffret n'est pas indispensable mais il permet de passer du bon temps à voir de charmantes jeunes femmes.
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